Vendredi 1er décembre, interrogé libre par le service de sécurité de la diplomatie américaine avant son arrestation, il a menti « de façon répétée » et nié avoir rencontré l’agent du FBI sous couverture, relève encore le document judiciaire.
Le département d’Etat va « étudier » avec les agences de renseignements les « conséquences de long terme sur la sécurité nationale » de cette affaire, a déclaré lundi son porte-parole Matthew Miller. De nombreuses affaires d’espionnage ont émaillé les relations entre les deux pays, ennemis depuis la révolution communiste à Cuba en 1959, en pleine guerre Froide.
En 2001, Ana Belén Montes, analyste des services de renseignement militaires, avait été arrêtée pour espionnage, reconnaissant avoir recueilli des renseignements pendant près d’une décennie pour Cuba. La CIA, les services secrets américains, a tenté à de nombreuses reprises d’assassiner des dirigeants cubains, après l’échec du débarquement dans la baie des Cochons en 1961.
La relation entre Washington et l’île communiste, soumise à l’embargo américain depuis 1962, reste tendue. Avant de quitter ses fonctions début 2021, Donald Trump a réinscrit Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme – une inscription toujours en vigueur malgré les échanges relancés par l’administration du président Joe Biden.
Crédit: Lien source


Les commentaires sont fermés.