Six mois sous le signe de la culture et du divertissement à Saint-André-de-Cubzac

1 De l’atypique pour commencer

La salle reprend donc le cours de saison le mardi 16 janvier avec le spectacle « fiBraM » de la Cie Chriki’z. Un spectacle qui associe la danse, la musique et le chant ; où la danse hip-hop, le chant lyrique et la musique orientale s’épousent, tout comme les talents d’un danseur, d’une danseuse, d’une chanteuse (soprano) et d’un musicien (joueur d’oud). Entre eux se crée un lien, un équilibre fragile, quand la mise en scène propose une mise en miroir d’un monde réel et un autre immatériel où, là encore, l’équilibre entre les deux est ténu. Une chorégraphie pour emmener les spectateurs dans un moment hors du tangible.

2 Humour et cinéma

Voilà un moment qui ne devrait pas engendrer la mélancolie. Le jeudi 15 février, Thomas Croisière, dixit « le Tom Cruise français » (« cruise » signifiant « croisière », NDLR), débarquera sur la scène du Champ de foire. Le comédien et humoriste que l’on a notamment connu chroniqueur des émissions de Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek sur France Inter, viendra jouer son spectacle « Voyage en comédie ». Dans ce one man show, il vient défendre le cinéma français populaire et des comédies : celui des Belmondo (époque Bébel), De Funès, Audiard, Jean Yanne, voire Lelouch ou Chatiliez… qui rencontre souvent un succès public mais est tout aussi souvent éreinté par la critique. Un cinéma dont Thomas Croisière s’est nourri et qu’il remet à sa juste place dans ce spectacle, sans acrimonie mais, au contraire, avec beaucoup d’humour, de nostalgie et de tendresse.


Un voyage tout en humour dans le cinéma populaire avec Thomas Croisière.

Thomas Croisière

3 Une création librement inspirée d’Hitchcock

Cela pourrait bien être un des rendez-vous majeurs de cette saison. Mardi 5 mars, le MAR Collectif présentera sa création, « Motel », écrit par Prune Ventura et Clémence Boucon, pour laquelle, après avoir déjà été en résidence la saison dernière, la troupe viendra s’installer dans le théâtre cubzaguais partir du 26 février jusqu’à la date de représentation. Cette pièce va puiser dans le cinéma ; le titre « Motel » étant une référence à « Psychose » d’Alfred Hitchcock et son fameux Bates Motel. Un motel, deux amants, des marécages, l’ambiance est posée. Et à l’aide de jeux de lumières, de danses et chants, les acteurs feront toucher du doigt la psychose, lors de ce thriller sur planches.

« Motel », la création de l’année, comme un parfum de « Psychose ».


« Motel », la création de l’année, comme un parfum de « Psychose ».

Pierre Planchenault

4 Le cirque est de retour

Pas une saison au Champ de foire, bien évidemment, sans Péripé’Cirque, le festival de cirque qui se déroulera cette année du 18 avril au 7 mai, soit plus tard que les années précédentes, mais c’était la condition sine qua non pour que la manifestation puisse accueillir des spectacles en plein air. Sous la philosophie générale de « Cirque de paysages et de récits », six spectacles (et sept représentations) seront donnés tant dans la salle de Saint-André-de-Cubzac que dans d’autres communes du territoire. Mentalisme, acrobaties, marche sur un fil, contorsions, et bien évidemment clowns, la palette promet de satisfaire des goûts divers.

5 Les enfants aussi

D’autres rendez-vous sont bien évidemment programmés à destination du jeune public. Le samedi 20 janvier, ce sera par exemple « Up » par la Cie Lagunarte, un spectacle qui associe le chant et le théâtre d’objets, destinés aux petits âgés de 6 mois à 4 ans. « Up », ça veut dire « haut » en anglais, mais c’est aussi une interjection qui incite à la prudence dans la langue basque. Le spectacle est conçu comme une invitation à se construire pas à pas.

« Jamais dormir » ou quand l’imaginaire remplace le sommeil. Pour les enfants mais pas que…


« Jamais dormir » ou quand l’imaginaire remplace le sommeil. Pour les enfants mais pas que…

Pierre Planchenault

Pour les plus grands, à partir de 8 ans, rendez-vous avec « Jamais dormir » (mardi 23 et mercredi 24 janvier), la troisième écriture de Baptiste Amann lors de cette saison, après « Grandes surfaces » et « Salle des fêtes ». Il y met en scène une enfant qui ne dort pas la nuit mais qui plonge dans des mondes imaginaires. Pour les chères têtes blondes mais aussi les adultes qui ont justement su conserver leur âme d’enfant.

(1) Tous les renseignements, tarifs et horaires sur le site lechampdefoire.org

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