Clément Machy, de Fleury au Congo

Clément Machy, l’entraîneur des handballeuses du CJF Fleury (N1), vient d’être nommé, il y a quelques semaines, sélectionneur de l’équipe féminine du Congo.

Avant la reprise du championnat de N1, ce samedi, à Harnes, il s’est rendu au Caire, en Égypte, du 9 au 16 décembre, dans le cadre d’un tournoi de préparation à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) programmée en décembre 2024. Entretien.

Dans quelles conditions avez-vous été nommé sélectionneur de l’équipe féminine du Congo ? Il y a quelques années, le secrétaire général du Congo était venu visiter notre club. Il m’avait recontacté, il y a trois ans environ, pour que je prenne le poste mais, avec mon travail au centre de formation fleuryssois, cela n’avait pas été possible. Les trêves du championnat de N1 correspondant désormais mieux aux trêves internationales, c’est aujourd’hui devenu possible.

Pourquoi avoir accepté cette mission ? C’est une belle opportunité. Je vais découvrir une nouvelle façon de travailler, une nouvelle culture. C’est une chance de pouvoir préparer une compétition internationale. En plus, le Congo sera le pays hôte. Cela va être une superbe expérience et une aventure humaine.

Quel était l’objectif du premier tournoi auquel vous avez participé ? Il s’agissait de procéder à une revue d’effectif. Je connais déjà certaines joueuses qui évoluent en France, comme Jannela Blonbou (Paris 92). Je vais m’appuyer sur le staff technique en place, qui a déjà travaillé avec les joueuses, en prenant en compte le contexte du Congo et le vécu de la sélection. Il n’est pas question de tout changer. Je vais essayer d’apporter une plus-value.

Comment s’est déroulé ce premier tournoi ? J’ai été très bien accueilli et les gens sont attachants. Lors du premier match, j’ai fait tourner l’effectif et on a perdu face aux U20 de l’équipe d’Égypte, 24-21. Ensuite, on s’est imposé face à l’Algérie, 33-19, et devant l’Égypte, 24-19.

Quelles seront les prochaines échéances ? On va se retrouver fin février – début mars pour un second stage. Entre-temps, je vais garder le contact avec les filles. Cet été, j’irai au Congo pour découvrir les infrastructures où aura lieu la CAN. J’irai aussi découvrir l’ambiance, sur place. Je sais qu’il y a, là-bas, une grosse attente après deux échecs pour une qualification au Mondial.

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