Des civils tués par des miliciens dans l’ouest de la RDC

Le lac Mai-Ndombe en RDC. © Creative Commons/Wikimedia/J. Claeys Boùùaert

Publié le 24 janvier 2024

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Une dizaine de civils ont été tués le 23 janvier par des miliciens dans l’ouest de la RDC. « Ils ont tué 11 personnes dont trois femmes » en fin de nuit dans le village de Fadiaka, dans le sud du territoire de Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe, a déclaré à l’AFP Guy Musomo, député de Kwamouth, en accusant des miliciens « mobondo » d’être les auteurs de cette attaque.

Dans leur discours, les évêques ont paraphrasé le pape François, qui s’est rendu en RDC à la fin de janvier. © Vatican Media / CPP / HANS LUCAS / Hans Lucas via AFP.

Le « J’accuse » des évêques congolais dans le Maï-Ndombe

Des violences communautaires ont éclaté en 2022 dans cette province autour d’un conflit foncier entre les Teke, qui se considèrent comme propriétaires des villages situés le long du fleuve Congo, et les Yaka, venus s’installer après eux. Présentés comme membres de la communauté Yaka, les « mobondo » sont accusés de prendre une part active dans ces violences qui ont fait des centaines de morts.


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« Mesures urgentes »

Les miliciens, armés de machettes et de fusils, « sont allés massacrer la population de Fadiaka quand ils ont vu que les militaires avaient quitté les lieux pour une opération » dans un autre secteur, a précisé Guy Musomo. Garry Sakata, député national élu du territoire voisin de Bagata, dans la province voisine du Kwilu, dresse le même bilan et demande aux autorités « des mesures urgentes pour imposer la paix » dans la région.

Le président Félix Tshisekedi a accordé une interview à France 24 et RFI en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU, le 23 septembre 2022. © Twitter Présidence RDC

RDC : les violences dans le Maï-Ndombe et l’ombre d’une « main noire »

Le chef de secteur de Wamba, localité séparée de Kwamouth par la rivière Kwango, évoque de son côté huit morts à Fadiaka et exige lui aussi du gouvernement qu’il « sécurise la population dans cette zone troublée ».

Comme dans deux territoires de l’est de la RDC en proie à une rébellion armée, les élections générales du 20 décembre n’ont pas pu être organisées à Kwamouth pour des raisons de sécurité.

(Avec AFP)


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