Le combat des démocraties latino-américaines

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L’Amérique latine aurait besoin de nombreux Arévalo. L’Equateur a sombré dans une meurtrière guerre des gangs. Comme le Salvador, il a dû appliquer l’état d’urgence. Le Honduras connaît les mêmes problèmes. Au Mexique, le pouvoir politique a perdu tout contrôle. Au cours du dernier mandat du président Andrés Manuel Lopez Obrador, le pays a comptabilisé plus de 158 000 homicides intentionnels et plus de 40 000 disparitions. Plus au sud du continent, les pays andins sont aussi inquiets. Ils ont annoncé, lors de leur dernier sommet de Lima, la création du premier réseau andin de sécurité pour lutter contre l’explosion d’un narcotrafic ravageur.

Si, en Europe, on est focalisé sur l’avenir démocratique de l’Ukraine, on aurait tort de ne pas s’intéresser aux luttes des démocrates d’Amérique latine. Leur combat est notre combat. Défendre les principes démocratiques chez eux, c’est défendre les nôtres. Toutefois, la réponse à la déliquescence du politique face au crime organisé n’est pas le populisme de droite de l’Argentin Javier Milei, ni celui de gauche du Mexicain Lopez Obrador. La solution ne passe pas non plus par une émigration de masse vers des pays comme les Etats-Unis. Il est bien davantage question de rétablir un contrat social entre le pouvoir et le peuple. Pour la stabilité de ces pays, de la région et du continent.

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