Gabriel Attal souhaite qu’une loi sur la décentralisation soit « présentée » avant la fin de l’année

Emmanuel Macron avait souhaité ouvrir « le chantier d’une nouvelle étape de décentralisation » en octobre 2023. Une mission sur le sujet, confiée à Eric Woerth, « rendra ses premières conclusions d’ici au printemps ».

Une manière de mettre en place la « nouvelle étape de décentralisation » promise par Emmanuel Macron ? Gabriel Attal a souhaité devant le Sénat qu’une loi sur la décentralisation soit « présentée » avant la fin de l’année, mercredi 31 janvier.

« Je souhaite qu’une loi construite avec les associations d’élus soit présentée avant la fin de l’année 2024 pour tirer les conclusions de la mission d’Eric Woerth », a affirmé le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale devant la chambre haute du Parlement. « Notre objectif est simple: dépasser les débats stériles sur l’échelon à conserver ou supprimer, et nous concentrer sur les moyens d’améliorer vraiment l’action publique. La règle doit être simple: pour une compétence, il faut un responsable et un financement dédié », a détaillé Gabriel Attal.

Le député Renaissance et ancien ministre du Budget, à qui Emmanuel Macron a confié cette mission en novembre 2023, « rendra ses premières conclusions d’ici au printemps », a précisé le Premier ministre. Dans la lettre de mission adressée par le président Emmanuel Macron au député, il lui était notamment demandé de se pencher sur « la simplification de l’organisation territoriale, en vue de réduire le nombre de strates décentralisées aujourd’hui trop nombreuses ».

Le chef de l’Etat avait promis d’ouvrir « le chantier d’une nouvelle étape de décentralisation », pour « donner plus de libertés mais aussi de responsabilités » aux élus locaux afin de « les aider à agir mieux », lors d’un discours prononcé à l’occasion des 65 ans de la Constitution de la Ve République en octobre 2023. Emmanuel Macron avait notamment critiqué « l’empiètement » voire « la concurrence » entre les collectivités locales et l’Etat, qui selon lui « produit de l’inefficacité pour l’action publique » et une « perte de repères pour nos concitoyens ».

Le Premier ministre a aussi dit vouloir « mettre en place un véritable statut de l’élu local » face à la crise des vocations et à la montée des violences. Une proposition de loi sénatoriale est inscrite à ce sujet à l’ordre du jour des prochaines semaines.


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