La créatrice de « Sex and the City » ne touchera rien pour la diffusion de la série sur Netflix

Candace Bushnell ne décolère pas : la créatrice américaine de Sex and the City vient en effet de révéler que la plateforme de streaming Netflix, qui a récemment passé un accord de rediffusion des six saisons de la série à succès, ne lui verserait aucun droit d’auteur.

Révoltant ? Peut-être, mais pas illégal car la romancière (et journaliste) avait initialement vendu les droits de son œuvre – à l’origine, une chronique publiée dans le New York Observer qui avait ensuite été adaptée en roman – à la chaîne de télévision payante américaine HBO.

Si elle n’avait alors perçu « que » 100.000 dollars, la franchise de la série télévisée avec Sarah Jessica Parker, diffusée de 1998 à 2004, vaut aujourd’hui plusieurs centaines de millions de dollars, nous apprend le site Deadline.

Outre la cession de diffusion de Sex and the City à Netflix, ses producteurs entament la réalisation de la troisième saison de sa suite (la série a d’abord été adaptée deux fois au cinéma, puis a fait l’objet d’une suite intitulée And just like that et diffusée, depuis 2021, sur HBO Max).

Notre dossier « Sarah Jessica Parker »

Candace Bushnell, elle, se console en se produisant à travers toute l’Amérique dans True Tales of Success and Sex and the City, un spectacle dans lequel elle évoque l’histoire de l’œuvre qui l’a menée à la postérité… mais pas à la richesse.

Crédit: Lien source

Les commentaires sont fermés.