un candidat pour l’après-Song veut mener les joueurs au camp militaire !

L’élimination de l’équipe du Cameroun dès les huitièmes de
finale à la CAN 2023 est restée en travers de la
gorge de l’opinion nationale.

Au Cameroun, on rumine encore la désillusion des Lions
Indomptables à la dernière CAN 2023 remportée à domicile par la
miraculée Côte d’Ivoire. C’est le cas de l’ex-sélectionneur des A’,
Clément Arroga (février-octobre 2020), passé mardi sur les ondes de
Radio Balafon. Ce dernier a en effet critiqué la
préparation concoctée par Rigobert Song.

“Tout part de la programmation, la préparation. Nous n’avons
pas été dans de bonnes conditions de préparation. On devait prendre
deux à trois semaines avant, pour jouer des matchs amicaux. C’est
important d’avoir tout le monde à temps pour avoir une bonne
programmation. Il nous a manqué les matchs amicaux pour travailler
la cohésion. Nous avons de très bons joueurs. Il faut les mettre
ensemble pour créer cette fluidité dans le jeu. On était plus dans
la distraction. C’est ce que j’ai pu constater”, a lâché
l’entraineur du Dynamo Douala dans des propos rapportés par
Camfoot.

“Si je prends la sélection
nationale“

Celui qui se positionne comme un potentiel candidat à la
succession de Rigobert Song, dont le
sort n’est pas encore scellé sur le banc des Lions Indomptables, a
donné le ton de ce qui serait une particularité de son mandat en
tant que possible nouveau sélectionneur. Le technicien de 53 ans
pense ainsi réinculquer la fibre patriotique aux joueurs dont il
estime en être dépourvus. Et ce, à travers une méthode assez
atypique : en les conduisant… au camp militaire !

“Si je prends la sélection nationale, je commencerai par le
camp militaire. J’emmènerai les joueurs au camp militaire. Il y a
des instructeurs là-bas. Ils vont leur transmettre ce qu’est le
vert-rouge-jaune, le patriotisme. Après ce cours magistral, ils
sortiront de là transformés avec l’âme d’un guerrier. Ils vont
rendre visite aux militaires qui ont perdu un membre de leur corps.
Ils verront comment ils sont prêts à mourir pour leur pays. 
Cela peut transformer une équipe de foot… C’est important d’avoir
des joueurs qui ont la fibre patriotique. J’ai l’impression que
cette fibre a un peu disparu. Quand on vient en sélection, on vient
défendre le vert-rouge-jaune. Il faudrait que ces jeunes puissent
voir ce que leurs aînés ont fait”, a-t-il expliqué. Pas sûr
cependant que cette méthode soit du goût des principaux
intéressés.