L’UE, pour sa part, semble privilégier le point de vue des fabricants. Davide Polverini, coordinateur de la réglementation européenne sur l’étiquetage énergétique, a justifié le point de vue de Bruxelles lors d’une conférence organisée par l’association Halte à l’Obsolescence programmée : « Nous avons estimé qu’il était compliqué, pour les constructeurs, de préciser le prix des pièces détachées à l’échelle de l’Union européenne, tant la taille des marchés nationaux est variable. »
De plus, il semble évident pour l’UE que cela allait créer « des charges additionnelles pour les opérateurs économiques ». Tout cela pour des critères qui « ne représentent pas une valeur ajoutée évidente pour environnement », selon l’Afnum, une alliance d’industriels du secteur de la tech. Des arguments rejetés par iFixit, Halte à l’Obsolescence programmée et FairPhone, qui estiment que le projet européen n’est pas assez ambitieux.
Heureusement, pour les consommateurs qui s’intéressent de près à l’impact environnemental lors de leurs achats, il existe des moyens de s’informer. Si l’indice de réparabilité est un bon outil pour se repérer dans les offres disponibles, iFixit fait un travail exceptionnel en nous donnant ses propres notes, à l’image de son récent démontage de l’Apple Vision Pro.
D’autre part, les Fairphone 4 et Fairphone 5 restent les meilleurs exemples de ce à quoi peuvent ressembler les téléphones « responsables ». Enfin, vous pouvez compter sur la rédaction de Clubic pour traiter ce sujet qui nous tient à cœur. À l’image de notre dossier affligeant sur le greenwashing d’Apple, que nous vous conseillons de lire avec une tisane au miel bien chaude et réconfortante.
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