le tacle d’Amélie Oudéa-Castéra à Teddy Riner


« Le champion que je suis, avec tout ce que j’ai ramené à la Fédération, j’ai le droit à deux places », s’indignait Teddy Riner, samedi 24 février, sur le plateau de l’émission Quelle époque !, présentée par Léa Salamé. Il faisait référence aux billets obtenus pour les Jeux olympiques de Paris qui auront lieu cet été. Pourtant, le judoka aux onze titres mondiaux et trois titres olympiques n’a cessé de rappeler qu’il ne rêve que d’or pour les Jeux olympiques qui auront lieu à Paris. « J’aime ma Fédération, j’aime mon sport ! » a-t-il lancé.

« Oui, la France n’est pas un pays de sport », Teddy Riner a-t-il ensuite appuyé. Une façon de confirmer les propos du nageur Florent Manaudou après avoir visionné un extrait de son passage dans la même émission en novembre dernier : « Allez au Brésil ! Là-bas, matin, midi, soir, ils font du sport, c’est vital. Nous, on commence à comprendre. »

Le triple champion olympique a profité de sa présence dans l’émission de Léa Salamé pour pousser un coup de gueule sur la place du sport en France, le traitement des sportifs de haut niveau ou encore le désintérêt des Français envers les Jeux olympiques. « On ne réalise pas forcément ce que sont les JO. Sur les divers Jeux olympiques que j’ai faits, on voit des pubs, on voit une effervescence dans la ville. Nous, on a juste les anneaux devant la Mairie de Paris et c’est tout. »

« Ne t’inquiète pas, tu auras bien six places »

Ces critiques ne sont pas tombées dans l’oreille d’une sourde, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, s’est empressée de contre-attaquer après les déclarations du judoka. Sur X, elle a ainsi écrit : « Ne t’inquiète pas Teddy Riner, tu auras bien six places pour ton entourage, pour chacune de tes sessions ! »

À LIRE AUSSI JO de Paris 2024 : polémique autour d’une pièce commémorative distribuée aux écoliersLa ministre ajoute que six places seront bien offertes aux sportifs français participant aux Jeux, dont quatre offertes par l’Agence nationale du sport (ANS) à travers son dispositif « Gagner en France », et deux places fournies par le CIO, complétant que « pour l’État, c’est un effort de plus de 1,6 million d’euros. »


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