En Guinée, les 13 centrales syndicales du pays ont appelé tous les secteurs, privé, public et informel, à une grève générale et illimitée à partir de ce lundi 26 février. Un débrayage pour réclamer la baisse des prix des denrées de première nécessité, mais aussi la fin de la censure des médias. Plusieurs radios et télévisions sont à l’arrêt en Guinée, ne pouvant plus diffuser leurs programmes.
avec notre correspondant à Conakry, Matthias Raynal
Les appels au dialogue des autorités, du patronat, des leaders religieux n’ont pour l’instant donné aucun résultat. Les centrales ont maintenu leur mot d’ordre et, les uns après les autres, les syndicats des principaux secteurs de l’économie guinéenne ont annoncé qu’ils se ralliaient à la grève générale et illimitée.
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Les travailleurs des mines, banques, télécom, services de transfert d’argent, même les taxis-motos sont appelés à faire grève. Les Forces Vives de Guinée, alliance qui réunit les principaux partis politiques et des organisations de la société civile, ont demandé à leurs partisans de respecter le mot d’ordre.
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