Des composants ont pu être livrés jusqu’à très récemment, a reconnu mardi le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu. Il s’agissait de « composants élémentaires », a-t-il ajouté.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La France entend être « irréprochable » en matière de livraison de composants destinés aux équipements militaires d’Israël, a assuré le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, mardi 27 février. Ce dernier a souligné que ses services chargés de donner leur feu vert à ces exportations avaient récemment émis des avis défavorables.
En 2022, les exportations de composants vers Israël ont représenté « 15 millions d’euros », soit « 0,2% des transferts globaux », a détaillé Sébastien Lecornu. « Objectivement, il n’y a pas de relation d’armement en tant que tel avec Israël », a-t-il relevé, ajoutant que la France et Israël étaient en concurrence « sur un certain nombre de marchés ».
Pour autant, des composants ont pu être livrés jusqu’à très récemment, a reconnu le ministre. Il s’agissait de « composants élémentaires », tels que « des roulements à billes, des vitrages, des systèmes de refroidissement, des potentiomètres, des capteurs de pression ». « En général, ce sont des armements qui ont vocation à être réexportés depuis Israël vers d’autres clients », a-t-il assuré.
Être « encore plus rigoureux »
Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, Sébastien Lecornu a demandé aux services compétents « d’être encore plus rigoureux dans la manière d’interroger l’utilisation de ces composants ». Seules « quelques licences ont pu être données » pour le Dôme de fer israélien, ce dispositif défensif permettant d’intercepter roquettes et missiles visant Israël.
« Je n’ai pas tous les derniers éléments, mais les derniers avis de mon ministère rendus ont été des avis défavorables », a souligné le ministre des Armées. « C’est justement pour être irréprochable en la matière. Tout ça, évidemment dans un dialogue très franc avec Tel Aviv. »
Crédit: Lien source


Les commentaires sont fermés.