Volley : les Mariannes 92 rêvent de finale de Coupe d’Europe avant le match retour face au Chieri ’76
Au terme de cinq sets et d’un âpre combat, les Mariannes 92 se sont inclinées lors de la demi-finale aller de la Coupe CEV, il y a une semaine. Leur survie dans cette compétition, la petite sœur de la Ligue des champions, dépend désormais de la manche retour, ce mercredi au palais des sports Marcel-Cerdan face aux Italiennes du Chieri ’76 (Turin).
« On va jouer ce match le couteau entre les dents, annonce Alessandro Orefice, l’entraîneur des Françaises. Nous avons très bien travaillé. Depuis le début de semaine, les filles ont assisté à trois séances vidéos et la dernière aura lieu demain matin. L’ambiance est super positive. »
Pour se qualifier directement en finale, les Parisiennes doivent l’emporter en trois ou quatre sets. En Coupe CEV, les doubles confrontations se jouent au nombre de points. Si une équipe s’impose 3-0 ou 3-1, elle empoche trois points. Un succès 3-2 lui en confère deux, et le perdant en obtient un également. C’est le cas des joueuses d’Alessandro Orefice, puisqu’elles ont perdu en cinq sets le match aller face au Chieri’76 (20-25, 25-17, 23-25, 25-15, 15-13). Si le scénario s’inversait et que les Mariannes l’emportaient cette fois en cinq manches, alors les deux équipes auraient trois points chacune, et un set en or serait joué.
Déjà un résultat « historique »
« Aller jusqu’au cinquième set sur le terrain de Chieri, devant 4 000 spectateurs, c’était fantastique, assure Alessandro Orefice. C’est un adversaire de très haut niveau, qui joue les meilleures places dans le championnat italien. Nous ne pensions pas atteindre les demi-finales dès cette année, c’est un résultat historique ! »
Les Mariannes, nées de la fusion entre Levallois et le Stade français Paris Saint-Cloud cet été, réalisent une saison brillante. Elles sont pour l’heure deuxièmes de saison régulière en Ligue A féminine. « Nous sommes en avance sur le projet du club », se réjouit l’entraîneur. Et, pour encore un peu plus bonifier cette saison, il rêve d’une qualification dans un palais des sports Marcel-Cerdan animé ce mercredi. Même s’il sait qu’à Paris, il est difficile d’attirer du monde.
« L’année dernière, Levallois a vécu une saison compliquée dans cette salle. Je pense que nous avons ramené des résultats, et du spectacle. » Quoi qu’il arrive, le technicien l’assure, à l’issue du match, il sera fier de son équipe.
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