un conflit social qui a bousculé le pouvoir

Après la libération mercredi par la justice guinéenne d’un syndicaliste de la presse, dont l’incarcération avait suscité un tollé, les centrales syndicales ont annoncé la suspension de leur grève générale pour entamer des négociations avec le pouvoir. Lancé le 26 février, ce mouvement social très suivi a occasionné la fermeture des banques, des écoles ainsi que de nombreux commerces dans la capitale Conakry durant trois jours. Décryptage des événements ayant conduit à cette crise.

Il s’agit de la plus importante vague de contestation dans le pays depuis l’arrivée des militaires au pouvoir en septembre 2021. La Guinée a connu trois jours de grève générale, à l’initiative des treize centrales syndicales du pays qui réclament la baisse des prix des produits de première nécessité, l’arrêt de la répression à l’égard des journalistes ainsi que de meilleures conditions salariales pour les fonctionnaires.

Mercredi 28 février, ses organisateurs ont annoncé la suspension du mouvement social après la libération par la justice guinéenne du syndicaliste Sekou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG). Il s’agissait de l’une des principales revendications des syndicalistes, qui se disent désormais prêts à engager des négociations avec les autorités.

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