Parce qu’il a travaillé sa force physique et mentale, et a un « petit brin de folie », le Guadeloupéen Mickaël Rotin a récemment escaladé une montagne de plus de 6000m d’altitude, en Bolivie. Une fois au sommet, il a brandi le drapeau de l’archipel. Une épreuve difficile, mais c’est typiquement de genre de défi qui le rend vivant. Le passionné l’assure : les Guadeloupéens sont « solides » et « puissants » !
Mickaël Rotin est un aventurier. Le dernier défi qu’il a relevé est l’ascension du Huayna Potosi, une montagne de Bolivie, située à 25 kilomètres au Nord de La Paz et qui culmine à 6088 mètres d’altitude. C’est un exploit réalisé les 8 et 9 février derniers, qui demande beaucoup de ressources physiques et mentales.
Avec ses compagnons venus des quatre coins du monde, il lui a fallu gravir ce pan de la Cordillère Orientale par paliers, afin de s’accoutumer progressivement au manque d’oxygène.
Arrivé au sommet, après avoir affronté les flans enneigés, il a brandi le drapeau de la Guadeloupe, car il veut être un exemple pour les siens qui, selon lui, doivent croire en leur potentiel.
Regardez plutôt ces quelques images qu’il a rapportées de son aventure :
Le Guadeloupéen Mickaël Rotin a gravi le Huayna Potosi, en Bolivie (6088m) – 08-09/02/2024.
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Cet homme de 35 ans, originaire des communes de Sainte-Anne et de Lamentin, est féru de randonnée ; une attirance récente, puisqu’elle a débuté en 2020. À l’époque, explique-t-il, « j’habitais seul dans un tout petit village de Lozère », alors pour ne pas s’ennuyer, il s’est mis aux « voyages en sac à dos » avec un ami ; c’est ce dernier, parti en Amérique du Sud quelques années auparavant, qui lui a transmis cette passion. L’attrait pour l’altitude est arrivé dans la foulée, lors de son deuxième voyage au Pérou, où il a découvert les « paysages magnifiques de la Laguna Paròn et de la Laguna 69″.
Ce n’est pas un rêve d’enfant, mais il y a toujours eu cet esprit d’aventure depuis tout petit, l’attirance vers les choses un peu extrêmes. Mais l’escalade est venue un peu après (…). C’est un challenge personnel. Ça a commencé à une période de ma vie où je n’étais pas forcément au mieux, psychiquement. Du coup, je me suis mis à marcher pour évacuer tout le stress et la pression (…).
Mickaël Rotin, alpiniste guadeloupéen
Prochainement, le Guadeloupéen envisage de s’attaquer à des montagnes de France et d’Europe, moins hautes mais « plus techniques », selon lui. L’Everest, « ce ne sera pas pour tout de suite » mais, au mois d’août prochain, il se mesurera au Kilimandjaro, dans le Nord-Est de la Tanzanie, durant plusieurs jours, en compagnie d’alpinistes népalais.
En termes de hauteur ce sera un peu moins [que la Bolivie], puisque le Kilimandjaro culmine à 5890m. En termes d’efforts on va être dans l’équivalent, parce que l’expédition est plus longue.
Mickaël Rotin, alpiniste guadeloupéen
L’alpiniste Mickaël Rotin était l’invité d’Éric Rayapin, dans le journal télévisé « Guadeloupe Soir » du jeudi 29 février 2024. L’occasion pour lui de revenir sur son dernier exploit.
Mickaël Rotin sur le toit enneigé de la Bolivie
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