Implanté depuis 1959 au Brésil, le constructeur japonais Toyota entend bien continuer à développer ses activités dans ce pays et, plus globalement, sur le marché automobile sud-américain. Pour cela, la marque sort le chéquier et annonce un investissement de 2 milliards d’euros à l’horizon 2030 et prévoit le versement de la moitié de la somme d’ici 2026.
Un engagement qui réjouit les autorités locales. Dont le président Lula. « [C’est une ]nouvelle étape importante pour l’économie brésilienne. Les entreprises privées investissent à nouveau dans l’avenir du Brésil », écrit-il sur son compte X (ex-Twitter).
Les efforts consentis par le premier constructeur mondial devrait également permettre la création de 2 000 nouveaux emplois et générer 8 000 emplois indirects en 2030.
Deux nouveaux véhicules Toyota et une nouvelle motorisation hybride flexfuel pour le Brésil et l’Amérique du Sud
D’une manière plus concrète, les sommes engagées par Toyota au Brésil vont permettre d’accroître la capacité de production de véhicules et de moteurs des usines Toyota de Sorocaba et Porto Feliz, situées dans l’État de São-Paulo, dans le sud-est du pays.
Fonctionnant déjà au maximum de ses capacités, le site de Sorocaba va être agrandi pour accueillir la production de deux nouveaux véhicules compacts hybrides flexfuel aux côtés des autres modèles de la gamme. En outre, ses installations sont également chargées de la production des batteries de traction des véhicules électrifiés.
Enfin, c’est à Porto Feliz que sera développée et produite la nouvelle motorisation hybride essence-électricité de Toyota. Un bloc adapté aux spécificités du marché automobile sud-américain puisqu’il sera en mesure de fonctionner non pas avec du super sans-plomb mais au bioéthanol. Pour mémoire, le Brésil est le premier producteur de canne à sucre au monde et le deuxième producteur mondial d’éthanol.
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