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En 2019, la ville aux cent margelles a acquis une renommée nationale, européenne, voire mondiale grâce à un club local, en place depuis 1982 dans la cour de l’école Monod-Camus à Saint-Pierre-lès-Elbeuf avec des patins à roulettes à quatre roues, puis sur l’anneau de vitesse de l’école Galbois.
Petit à petit, la technique a évolué, notamment au niveau des patins et de la piste.
Rapidement, les patins à roulettes (roller quad) et leurs quatre roues en carré ont été supplantés par les rollers « in line » et leurs six roues en ligne, qui ont permis, avec des roues plus grandes, d’aller beaucoup plus vite.
À l’époque, les sportifs locaux s’entrainaient sur une piste en enrobé, qui avait l’avantage d’être utilisée par tous les temps.
Puis, il y a cinq ans, une piste de niveau international a changé la donne quand elle a été implantée sur le complexe sportif des Hauts Vents.
Une piste impraticable sous la pluie
« Toute médaille, et nos rollers en ont décroché quelques-unes, a son revers. La superbe piste qui a accueilli des compétitions de très haut niveau a un inconvénient : en résine, elle ne peut être utilisée en cas d’intempéries, fussent-elles légères », regrette Pascal Dallet, le président du Roller sports saint-pierrais.
Un responsable heureux d’être à la tête d’une pépinière de champions, mais aussi et surtout de « se faire plaisir, de prendre plaisir à patiner et s’amuser. Au Roller sports saint-pierrais, c’est un esprit convivial avec une bonne entente, de quoi passer d’agréables moments sportifs ».
Mais, en s’amusant, certains sportifs prennent un grand plaisir à atteindre un bon, voire un excellent niveau.
C’est le cas notamment de Hugo Morin, 23 ans, membre à part entière de l’équipe de France, qui s’entraine sur une piste couverte en Espagne, car aucun équipement de ce genre n’éxiste en France.
Obligé de se rafraîchir à l’entrainement
« Pour devenir et rester un athlète de haut niveau, comme Louis Collin, Alizée Froumentin, Maëlys Harou ou moi-même, il n’y a pas de secret : l’entrainement », théorise Hugo Morin, encore tout en sueur au milieu de son entraînement en vélo face à un ventilateur.
« Nous sommes reconnus athlètes de haut niveau par le ministère de la Jeunesse et des sports, au vu de nos performances. La nouvelle piste en résine ne permettant pas une utilisation par temps de pluie, nous nous entraînons sur un vélo home trainer connecté en visio, explique le jeune champion. Quand tous les athlètes sont prêts, Julien Levrard, notre coach, mène notre entrainement, pour des séances de 45 minutes à une heure trente. Ces efforts à vélo correspondent à peu de choses près à ce que nous développons en roller. Julien surveille notre puissance développée (environ 200 à 220 watts), notre rythme cardiaque. »
Un programme intense qui, s’il est suivi avec assiduité, a permis à Hugo Morin de réaliser de grandes performances jusqu’à présent, tout en gardant du temps pour enseigner et faire connaitre sa discipline et poursuivre ses études.
« Mens sana in corpore sano », ou « Un esprit sain dans un corps sain », est une citation qui s’applique parfaitement au jeune homme, même quand il pleut !
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