Politique. L’Assemblée nationale approuve l’accord entre la France et l’Ukraine, oppositions de LFI et du RN : ce qu’il faut retenir
L’Assemblée nationale approuve le plan de soutien à l’Ukraine. L’Assemblée nationale a apporté mardi soir un large soutien à l’accord de sécurité entre Paris et Kiev, malgré l’abstention du RN et l’opposition de LFI et des communistes, lors d’un vote non contraignant. Après de longs débats, 372 députés ont voté pour et 99 contre, a annoncé la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet à l’issue du scrutin.
Emmanuel Macron s’exprimera sur l’Ukraine dans le 20h de TF1 et France 2 jeudi. Le président Emmanuel Macron s’exprimera « sur le soutien de la France à l’Ukraine » dans le journal de 20 heures de TF1 et France 2 jeudi, ont annoncé mardi les deux chaînes. « Le chef de l’Etat répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix (France 2) et de Gilles Bouleau (TF1) en direct de l’Elysée », ont précisé ces deux chaînes dans un communiqué commun.
Marine Le Pen dénonce « la basse politique politicienne » d’Emmanuel Macron. Marine Le Pen a dénoncé « la basse politique politicienne » d’Emmanuel Macron. Avec cet accord et ce débat, « soit on est pro-Macron, soit on est accusés d’être pro-Poutine », a lancé la cheffe des députés RN. « Cette attitude est abjecte ». « Le catalogue de promesses » présentes dans l’accord de sécurité avec l’Ukraine est « intenable », a-t-elle lancé, évoquant notamment le soutien à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et à l’Otan. « Mais pour manifester notre soutien à l’Ukraine, nous nous contenterons d’une abstention », a-t-elle conclu.
Les Insoumis voteront contre l’accord. Le député insoumis Arnaud Le Gall a annoncé l’opposition de son groupe « Signer un accord de sécurité avec un pays déjà en guerre est une nouveauté dans l’histoire », a-t-il dénoncé. « Notre devoir est de dire stop (…) il est urgent de redonner une chance à la diplomatie ».
Les communistes opposés à l’accord. Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, a été le premier orateur à annoncer que son groupe allait voter contre l’accord de sécurité franco-ukrainien. « Il y a des lignes rouges à ne pas franchir », a-t-il lancé, évoquant l’éventualité de l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne ou dans l’Otan. Le texte « risque de nous entraîner encore plus dans le conflit », a-t-il poursuivi, dénonçant « les déclarations va-t-en-guerre du président ». « Le XXIe siècle ne doit pas être celui d’une troisième Guerre mondiale ». « Nous nous prononçons à l’unanimité de notre groupe contre cet accord », a-t-il conclu.
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