Le président Umaro Sissoco Embalo lors des célébrations du 50e jour de l’indépendance à Bissau, le 16 novembre 2023. © SAMBA BALDE / AFP
Publié le 12 mars 2024
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Le 11 mars, deux anciens membres du gouvernement bissau-guinéen ont commencé à répondre devant un tribunal du prélèvement de plusieurs millions de dollars dans les caisses de l’État, affaire qui avait débouché fin 2023 sur des affrontements entre factions rivales des forces de sécurité.
Fractures politiques profondes
Souleiman Seidi, ministre de l’Économie et des Finances à l’époque, et le secrétaire d’État au Trésor public, Antonio Monteiro, avaient été interpellés fin novembre. Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, des éléments de la Garde nationale avaient tenté de les libérer par la force. Des affrontements avec l’armée avaient fait deux morts.
Le président Umaro Sissoco Embalo a présenté ces évènements comme une tentative de coup d’État. Il a dissous le Parlement dominé par l’opposition. Les heurts ont été considérés comme une nouvelle illustration des fractures politiques profondes au cœur de l’État, qui traversent aussi les forces de sécurité.
(Avec AFP)
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