L’on apprenait ce lundi 11 mars, que les ministres du travail de l’Union Européenne étaient enfin parvenus à trouver un accord pour la protection des travailleurs des plateformes.
Un projet de réglementation qui pour rappel, avait été lancé en décembre dernier et qui prévoyait de requalifier en salariés les quelques 5,5 millions de travailleurs des plateformes, leur permettant d’avoir accès à un salaire et à une protection sociale minimale. Un projet auquel s’opposaient fermement la France et l’Allemagne, qui étaient parvenus en février à constituer un front de plusieurs états pour bloquer son adoption.
Un blocage levé ce lundi donc, mais qui semble tout de même avoir porté ses fruits sur le contenu du texte : aucune harmonisation à l’échelle européenne n’est prévue, chaque état membre sera libre d’établir les critères pour requalifier les travailleurs en salariés. Une marge de manœuvre qui devrait permettre aux états pro-tech de servir encore, l’intérêt des plus grands au détriment des citoyens européens.
Des « organes sur puce » pour tester les médicaments à l’avenir
Oui c’est une technologie au nom étrange : les « organes sur puce », qui se développent depuis une dizaine d’années dans les laboratoires de recherche médicale.
Derrière ce nom mystérieux se cachent des cellules, élevées en laboratoire dans des environnements reproduisant certaines conditions de nos organismes, comme la pression ou le flux sanguin, et qui une fois assemblées en série, permettent de créer des « jumeaux numériques » de nos organes humains. Une technologie qui permettrait de proposer une alternative aux tests sur les animaux dont le taux d’échec est très élevé : neuf médicaments sur dix qui ont passé les tests sur animaux sont abandonnés lors des évaluations cliniques.
La communauté des chercheurs espère obtenir l’autorisation des autorités réglementaires d’ici quelques années pour permettre de continuer à avancer dans le domaine médical, sans porter préjudice à nos amis les bêtes.
Get Ready With Me : des espaces de libération de la parole pour les femmes ?
C’est Journal Le Monde qui attire notre attention sur ce format historique du web : les Get Ready With Me, ou Prépare toi avec moi en français, qui renvoient à un format vidéo très répandu sur Youtube et Tik Tok dans lesquels l’on voit de jeunes femmes se maquiller devant leur caméra tout en livrant leurs réflexions dans un flot continu de parole.
Si la forme de ces contenus peut paraître artificielle, l’article du Monde attire notre attention sur le fait que ces vidéos permettent également aux jeunes femmes de s’exprimer sur des sujets parfois particulièrement difficiles. C’est le cas d’une lycéenne de 19 ans, du nom de Lee, suivie par 200 000 abonnés qui s’est confiée dans l’une de ses vidéos sur une agression sexuelle dont elle a été victime, et qui a reçu par la suite des milliers de messages de jeunes filles témoignant de faits similaires.
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