À Paris, un rassemblement en soutien au journaliste congolais Stanis Bujakera

Ce vendredi 15 mars, Reporter sans frontières et Jeune Afrique ont appelé à un rassemblement devant l’ambassade de la République démocratique du Congo à Paris pour alerter sur la situation de Stanis Bujakera. Ce journaliste, correspondant de plusieurs médias au Congo, est en prison depuis plus de six mois pour un article publié et non signé dans Jeune Afrique, mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’ancien ministre Chérubin Okende.

Des collègues, des confrères, mais aussi des membres de RSF ; ils étaient une cinquantaine devant l’ambassade de RDC à Paris, ce vendredi, pour alerter sur le sort de Stanis Bujakera. Anne Kappes-Grangé, rédactrice en chef de Jeune Afrique, tient une affiche sur laquelle est écrit « FreeStanis ». Et le visage de Stanislas Bujakera s’affiche aussi sur les panneaux lumineux d’un bus publicitaire loué pour l’occasion.

L’objectif de cette action « coup de poing » pour Marwane Ben Yahmed, le directeur de Jeune Afrique, c’est d’abord d’adresser un message à Stanis Bujakera, « et encore une fois exprimer tout notre soutien, qu’il sache qu’on est là et qu’on fera tout. On a déjà fait beaucoup de choses, mais on va continuer de faire un maximum d’interventions, et d’exprimer notre soutien afin qu’il soit libéré. »

Pour Anne Bocande, directrice éditoriale de RSF, c’est important que la rédaction de Jeune Afrique soit réunie en nombre aux côtés de l’équipe de RSF. « Il faut sensibiliser sur cette affaire qui est ubuesque. Et demander 20 ans de prison, c’est véritablement un scandale et il est important que le monde le sache. »

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