« Pas possible de penser ça » : Christophe Dechavanne prend la France entière à témoin et tape du poing dans Quelle époque

Depuis son identification, le VIH, ou le virus de l’immunodéficience humaine, a provoqué une onde de choc à travers le monde. Rapidement, de nombreuses idées reçues sur la transmission et l’origine de la maladie commencent à circuler. Chaque samedi soir, l’émission Quelle époque !, animée par Christophe Dechavanne et Léa Salamé, permet, avec des intervenants divers et variés, d’aborder des sujets touchant à la société actuelle. Et c’est hier soir que Christophe Dechavanne a décidé de pousser un coup de gueule !

Plus de 40 ans après la découverte du virus, l’IFOP s’interroge régulièrement sur les idées reçues autour du VIH. En novembre dernier, l’institut a publié un sondage réalisé sur Sidaction concernant « les idées reçues des jeunes sur le sida« . Dans un document de 32 pages, l’IFOP dévoile des chiffres alarmants sur le manque de connaissance des jeunes âgés de 15 à 24 ans concernant le VIH. Des chiffres inquiétants qui donnent une impression d’être revenus dans les années 80 où l’on ne savait que très peu de choses à propos de ce virus.

« C’est une contre-vérité »

la transmission du virus en buvant dans le même verre d’eau qu’une personne séropositive ou en lui serrant simplement la main. Deux idées soutenues par respectivement 25 % et 16 % des répondants. Des chiffres qui font bondir l’animateur. « On est sur Mars en gros » dit-il « Là on est pas regardés que par des jeunes, mais ce serait bien vous qui nous regardez, […], que vous passiez le message aux jeunes que ces chiffres sont oufs.« 

« Ce n’est plus possible de penser ça »

Si ces chiffres inquiètent notamment en raison de leur proportion et l’impact que ces idées reçues peuvent avoir sur la discrimination vécue par les personnes séropositives, il y en a un autre qui est tout autant inquiétant. 19 % des répondants à l’enquête pensent que prendre un paracétamol pourrait empêcher la transmission du VIH. « Prenez deux minutes, je sais que c’est pas un sujet canon pour le déjeuner du midi, mais sortez ces chiffres et donnez-les aux gamins » a lâché Christophe Dechavanne « parce que c’est pas possible de penser, ce n’est plus possible« .

De même, dans l’étude de l’IFOP, on découvre que 23 % des répondants à l’enquête pensent que la prise d’une pilule contraceptive classique serait efficace contre la transmission du VIH. L’étude évoque également le regard que les répondants pourraient porter sur les personnes séropositives et 40 % d’entre eux seraient mal à l’aise si la personne qui devait garder leur(s) enfant(s) était séropositive. Des chiffres inquiétants qui soulignent un manque de connaissance de la part des répondants et, comme dit précédemment, participer à la discrimination.


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