Arnaque à Toulouse. Il croit investir dans l’immobilier au Congo et se fait plumer

C’était le coup du siècle. Des rendements à faire pâlir Madoff. L’immobilier au Congo ne pouvait que prendre de la valeur. C’est du moins ce qu’assurait cet homme de 41 ans, domicilié près de Toulouse mais originaire du pays de Cocagne africain.

« L’investisseur » récupère 70 000 euros

L’ami sexagénaire à qui il faisait l’article venait – comme par hasard – d’hériter d’une petite somme. Il offrait de la faire fructifier. Banco a dit l’autre ! C’était en 2022. Et les virements ont succédé aux virements.

Le problème, c’est qu’au bout d’un moment, l’héritier en a eu assez de cracher au bassinet à fonds perdus, sans voir miroiter le moindre titre de propriété. Les explications de l’ami congolais ont dû finir par lui paraître suffisamment nébuleuses pour qu’il s’en ouvre auprès des services de police et dépose plainte.

Parfums, hôtels, restos, voiture…

Saisie des investigations, la brigade financière Rive gauche comprenait rapidement que les 70 000 euros en litige s’étaient évaporés.

« Le mis en cause les avait investis dans des vêtements de marque, des parfums, des bijoux, des hôtels, des restos… », énumère une source policière d’Actu Toulouse.

Même le véhicule de courtoisie y passe !

L’escroc n’avait pas le permis ? Qu’à cela ne tienne. Il s’offrait une voiture à 15 000 euros. Qui tombait en panne. Il se rendait alors chez un garagiste sous une fausse identité, récupérait un véhicule de courtoisie… qu’il ne rendait jamais ! Préjudice estimé par le professionnel de l’automobile : un peu plus de 7 000 euros.

« Déjà connu des services de police pour des faits d’escroquerie », le quadragénaire indélicat a été interpellé en ce mois de mars 2024. A l’issue de sa garde à vue, il a été déféré devant la justice et placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès. 

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