la Banque mondiale finance 12 projets de développement à hauteur de 766 millions de dollars

(Agence Ecofin) – En 2023, le portefeuille de la Banque mondiale s’élevait à près de 570 millions $, avec huit projets exécutés sur un total de seize, selon Louise Pierrette Mvono, représentante pays de l’institution.

La Banque mondiale a annoncé un financement de 463,5 milliards fcfa (soit 766 millions de dollars) à la République du Congo pour soutenir douze projets de développement. Cette annonce a été faite, lors des travaux de la revue annuelle de la performance des projets financés par la Banque, qui se sont tenus le mardi 19 mars 2024, à Brazzaville.

Selon les médias, ce financement s’inscrit dans le cadre du partenariat entre l’institution et le pays pour la période 2020-2025, et vise principalement à renforcer la gestion économique. Cela passe notamment par l’amélioration de l’environnement des affaires pour le secteur privé ainsi que le renforcement du capital humain, avec un accent sur l’inclusion sociale et la croissance durable. Sept des douze projets financés sont nationaux et sont en corrélation avec les priorités du Plan national de développement 2022-2026.

Louise Pierrette Mvono, représentante pays de la Banque mondiale, a indiqué que le portefeuille de l’institution de Bretton Woods s’élevait à 344,5 milliards fcfa (près de 570 millions $) en 2023, avec huit projets déjà exécutés sur un total de seize. Des progrès ont été enregistrés dans le cadre du partenariat entre les deux parties, notamment l’amélioration des mécanismes de financement et une attention particulière portée aux secteurs prioritaires tels que l’agriculture, la protection sociale, la formation pour l’employabilité et l’environnement.

L’économie congolaise a enregistré une croissance de 2% en 2023 et devrait atteindre 4,9% cette année, grâce à la reprise du secteur pétrolier, a révélé Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, ajoutant que le secteur non pétrolier affiche également des performances solides, avec un PIB de 3,4% en 2023 et une prévision de 5% en 2024.

Ces performances devraient contribuer « fortement à soutenir le dynamisme de croissance, en rapport avec les efforts de transformation structurelle d’une économie placée sur les rails de la mise en œuvre du plan national de développement 2022-2026 et la facilité élargie de crédit du Fonds monétaire international », a souligné la ministre.

Charlène N’dimon