Dans cette nouvelle production TF1 , François-Xavier Demaison joue un ancien négociateur au Raid, Antoine, qui ne veut plus entendre parler de la police depuis une intervention qui a coûté la vie à son meilleur ami. Jusqu’au jour où il est pris en otage dans son agence bancaire avec l’une de ses filles. Des histoires dans l’air du temps, du suspense, une dose d’humour… Cette nouvelle série, entre policier et comédie, est à l’image de son héros : truculente.
Entretien avec François-Xavier Demaison.
Pourquoi lancer une énième série policière ?
Le Négociateur n’est pas une simple série policière. Oui, il y a de l’action avec les interventions du Raid. Mais ce programme a la particularité de mêler des enquêtes à de la comédie et du théâtre familial. Mon personnage est un ancien négociateur du Raid qui, non seulement forme un duo chien et chat avec sa patronne, mais entretient aussi des relations très proches avec ses filles, ses ex et son père. Regardez l’affiche. Mettre côte à côte une petite fille habillée en princesse et des blindés du Raid donne un côté La totale que je trouve savoureux.
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Voulez-vous proposer un vrai divertissement populaire ?
La télé est l’un des derniers médias que l’on regarde encore en famille. J’adore l’idée que 5 millions de personnes se retrouvent devant leur poste au même moment. Pour moi, on peut très bien faire du « pop-corn movie » facile à consommer, parce que les épisodes sont courts et toujours teintés d’humour, tout en assurant un certain niveau de qualité. Dans la série, les intrigues se tiennent bien. Les problématiques qui sont développées correspondent à de vrais faits de société : l’agriculteur à bout de forces, le père de famille surendetté… Ça parle aux gens.
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Qu’est-ce qui vous séduit dans votre personnage d’Antoine Clerc ?
Tout : son côté féminin, papa poule, empathique. Même s’il a l’air débordé, je crois qu’il a tout compris. Il n’est pas dans le besoin de reconnaissance, dans la survirilité. C’est un mec bien, à la fois intelligent, sensible, à l’écoute. Je me reconnais pas mal en lui. J’ai la chance d’avoir deux filles, une de 16 ans, l’autre de 16 mois. Et comme lui, j’ai du mal à avoir de l’autorité sur ma grande.
Accordez-vous plus d’importance aujourd’hui aux projets télé dans votre carrière ?
Je ne fais plus la différence entre la télé et le reste. Je suis un couteau suisse. J’aime autant jouer dans des séries que faire du one man show, diriger le théâtre de l’Œuvre, organiser un festival, coproduire des documentaires ou tourner des films de cinéma. Je n’ai pas envie de me cantonner dans un genre ou un média. En revanche, je tiens à coproduire tout ce que je fais à la télévision. Ça me permet de garder une main sur l’artistique et de faire des projets qui me ressemblent. Pour l’instant, toutes les fictions que j’ai produites ont toujours eu un bon succès, à la fois critique et public. Mais si un jour ça ne marche pas, je ne pourrai m’en prendre qu’à moi-même.
TF1, 21 h 10
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