À 24 ans, Tiffany Burban a déjà pas mal bourlingué. Grèce, Inde, Ouzbékistan : la jeune femme a développé un goût pour l’étranger. Depuis le 1er avril 2024, elle a pris la direction du Congo pour un Volontariat de solidarité internationale (VSI) d’une durée d’un an.
Là-bas, elle sera coordinatrice de projet national de sensibilisation et d’éducation à l’environnement avec…
À 24 ans, Tiffany Burban a déjà pas mal bourlingué. Grèce, Inde, Ouzbékistan : la jeune femme a développé un goût pour l’étranger. Depuis le 1er avril 2024, elle a pris la direction du Congo pour un Volontariat de solidarité internationale (VSI) d’une durée d’un an.
Là-bas, elle sera coordinatrice de projet national de sensibilisation et d’éducation à l’environnement avec Renatura Congo. Cette ONG s’occupe de la conservation de la biodiversité (et plus spécifiquement des tortues marines) à Pointe-Noire, « poumon économique » du pays.
« Il y a un volet scientifique, mais également un volet de sensibilisation, dans lequel on va alerter les habitants, entreprises et écoles, sur l’environnement et la biodiversité congolaise », précise-t-elle.
Au travers d’ateliers pédagogiques, l’objectif est que les populations puissent s’emparer de ces problématiques. « Il y a une certaine liberté dans la manière d’aborder les thématiques. Ça m’intéresse d’autant plus de pouvoir proposer mes idées. »
Nouveau groupe social
Diplômée d’un master en Développement durable locale et solidaire en France et dans les pays émergents, celle qui se définit comme « indépendante » a souhaité découvrir l’Afrique après avoir passé quatre mois en Ouzbékistan et trois semaines en Inde. Elle pourra compter sur l’appui de la Délégation catholique pour la coopération (DCC) pour l’accompagner dans sa mission.
« J’ai eu une formation intense d’une semaine, lors de laquelle on apprend les bases de la culture africaine, mais aussi de la géopolitique et des pratiques religieuses. »
Cette fois-ci, Tiffany Burban a voulu partir « beaucoup » plus longtemps. « J’ai besoin de sortir de ma zone de confort, de me challenger. Ce que je préfère avec ce VSI, c’est la notion d’insertion auprès des locaux. Cela permet également de se créer un nouveau groupe social ». Elle devra faire face à « la courbe du volontaire » qui se traduit par une baisse de l’engouement après quelques mois passés dans le pays. « Après il y a WhatsApp et les visios », se rassure-t-elle.
Égalité des chances
Depuis toujours, la jeune femme est engagée. Petite, elle se rappelle d’actions de bénévolats auprès des Restos du cœur. Au sortir de ses études, elle rejoint également l’association Article 1, engagée pour l’égalité des chances et le soutien des élèves issus des milieux populaires.
« Aujourd’hui, beaucoup de jeunes s’autocensurent et pensent qu’ils n’ont rien à mettre dans un CV. » Pendant plus d’un an, elle leur apprend « à développer des compétences transversales » qu’ils pourront ensuite valoriser devant des recruteurs. « Par exemple, faire du foot tous les mercredis, c’est quelque chose que tu peux mettre en avant. Sauf que les jeunes l’ignorent. C’est intéressant d’en parler avec eux pour qu’ils prennent confiance en eux. »
Tiffany Burban s’apprête donc à partir un an au Congo, nourrie de toute cette expérience qui lui a permis de prendre confiance en elle. Même si elle avoue ne pas réfléchir plus loin que l’année qui arrive, elle confie être attirée par l’Amérique latine. Prochaine destination ?
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