Oui, il y a toujours un mauvais élève dans la classe. Mais, enlevez Lyon, qui a été corrigé par les Bulls (59-19), la France a réalisé deux gros coups ce samedi en Champions Cup. Cela avait commencé par le Stade Rochelais, énorme vainqueur des Stormers (21-22), en Afrique du Sud, dans des conditions rendues compliquées par le vent.
Menés de 16 points à la mi-temps, les hommes de Ronan O’Gara ont réussi une incroyable remontada et ont bénéficié de l’appui du vent qui a envoyé la tentative de transformation de Libbock à la dernière minute loin des poteaux. « On connaissait les dangers de les laisser marquer, on était acculés en défense, a réagi Ultan Dillane, le deuxième ligne rochelais. Mais bon, on a eu de la chance que le vent soit terrible. Ça a été un cauchemar en décembre. Ils étaient costauds, ils ont appuyé dessus. »
Le festival bordelais
Loin du score étriqué en Afrique du Sud, l’Union Bordeaux-Bègles a réalisé un nouveau festival offensif face aux Saracens (45-12) en début de soirée. Les triples champions d’Europe anglais, qui avaient déjà pris une rouste au stade Lescure (55-15) en janvier, lors de la phase de poules, ont tendu l’autre joue en huitième de finale.
Dominateurs en première période, mais pas forcément récompensés, les Bordelais ont fait le spectacle après le citron, marquant cinq essais, dont deux essais de Louis Bielle-Biarrey. On retrouvera donc les deux clubs de l’Atlantique en quarts de finale. Bordeaux sera opposé aux Harlequins alors que La Rochelle jouera contre le vainqueur du match entre les Irlandais du Leinster et les Anglais de Leicester.
« C’était un match plein de toute l’équipe, ce n’est pas facile de le refaire une deuxième fois [face au même adversaire], s’est réjoui Mateo Garcia, élu homme du match, qui remplaçait Matthieu Jalibert, préservé. On a eu des gros excellents, même chose pour la ligne de trois quarts. »
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