Ski de fond : pourquoi le club des sports de La Clusaz est numéro un en France | Nordic Mag | N°1 Biathlon
Ski de fond : le plaisir comme fil conducteur pour le CS La Clusaz
Le 24 mars dernier, à Méribel (Savoie), le club des sports de La Clusaz de Léo Perrillat-Bottonet, Cyprien Mermillod-Blardet, Titouan Blanchard et Hugo Lapalus devenait champion de France des clubs. Dans une ambiance de folie, les Hauts-Savoyards permettaient à leur club d’être sacré pour la deuxième fois de son histoire après le titre de 2018 acquis à domicile.

Directeur de l’organisation cluse, Stéphane Vittoz confie tout de même à Nordic Magazine que cette épreuve « n’était pas un objectif annoncé au niveau du club ». « Nous l’avons déjà dit à nos entraîneur et ce n’est pas une fin en soi. Remporter ce championnat est fabuleux, mais cela ne changera pas notre façon de voir les choses, rappelle-t-il. On reste un club et l’idée reste que les jeunes se fassent avant tout plaisir. On ne va tout de même pas cracher dans la soupe après ce titre ! »
« Nous avons une osmose entre les plus jeunes et les plus grands »Stéphane Vittoz à Nordic Magazine
Une réussite sur l’évènement qui ne date pas d’hier. Depuis 2013, le club n’est pas descendu du podium de la première division. « C’est une belle réussite et une belle histoire pour le club, confie Stéphane Vittoz. Je ne connais pas ailleurs et je pense que c’est aussi l’esprit nordique, mais, nous avons une osmose entre les plus jeunes et les plus grands lors de ce rendez-vous. A Méribel, Hugo [Lapalus] disait qu’il était très tendu, alors que, maintenant, il a quand même de l’expérience. C’était presque le plus tendu de l’équipe ! »

Il faut dire qu’avec quatre équipes au départ, le club des sports de La Clusaz annonçait la couleur en Savoie : « C’est quelque chose qui n’était jamais arrivé. Cela montre que nous avons une certaine densité à des niveaux différents. C’est aussi l’idée chez nous. Les jeunes ont leur place qu’ils soient au niveau mondial ou régional. Notre priorité reste qu’ils se fassent plaisir et découvrent cette belle pratique sportive », ajoute le directeur de l’association haut-savoyarde.

Dans une station typée alpine, les Cluses ont tout de même fait aujourd’hui de leur club l’une des places fortes du ski de fond tricolore. Une densité montante qui s’explique notamment par une nouvelle politique mise en place par les dirigeants depuis quelques saisons. « Avant, nous accueillions les enfants vers les neuf, dix ans. Désormais, c’est dès leurs sept ans, révèle Stéphane Vittoz. Cela a permis de répondre à des demandes. La structure a fortement grossi. Aujourd’hui, nous sommes près de cent adhérents en ski de fond. Il y a quinze ans en arrière, nous étions à peine quarante. »
« Il y a cette notion de partage entre toutes les catégories »Stéphane Vittoz à Nordic Magazine
Représentée par des athlètes comme Théo Schely, Jules Chappaz, Hugo Lapalus ou encore Gérard Agnellet, La Clusaz peut aussi s’appuyer sur une parfaite cohésion entre les fondeurs les plus jeunes et les athlètes habitués des circuits internationaux comme en ont témoigné les images de liesse dans l’aire d’arrivée sur l’altiport de Méribel il y a quelques semaines : « L’esprit nordique fait aussi que les petits sont accueillis par les grands et il y a cette notion de partage entre toutes les catégories. Le nordique a un bel état d’esprit dans sa globalité », se félicite celui qui fut aussi entraîneur du club.
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