Le ministère des Sports a livré sa réponse à la
Fédération camerounaise de
football (Fécafoot) suite à la nouvelle convocation
adressée au sélectionneur Marc
Brys.
Vendredi, alors que Marc Brys a boudé la réunion de “prise
de contact” (sic) de la Fécafoot pour communiquer sa première
liste élargie pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en
juin, l’instance, toujours via son secrétaire général Blaise
Djounang, a de nouveau convoqué le Belge pour une réunion de
“séance de travail” (sic) lundi. D’abord gentiment puis
en haussant le ton ce
dimanche. Au même moment, le ministère des Sports, par
l’intermédiaire de son conseiller technique Cyril Ntolo, a calmé le
jeu et répondu par l’affirmative à l’invitation, qui s’apparente à
celle de la deuxième chance voire la dernière.
Réunion oui, mais avec quels
adjoints ?
En effet selon les informations de la chaine CRTV,
l’Exécutif a confirmé que le stratège flamand sera bien présent à
la réunion, entouré de ses assistants. Un seul mystère persiste
cependant : qui seront-ils ? Car en début de semaine
dernière, Samuel Eto’o, le patron de la Fécafoot, remonté pendant
tout le mois d’avril contre son ministère de tutelle, au prétexte
qu’il n’a pas été consulté pour le choix portant sur Brys, a coupé
la poire en deux portions – peut-être inégales – en
modifiant
quasi-intégralement le staff des Lions Indomptables, à
l’exception de Brys enfin reconnu par ses soins.
Un geste perçu comme une provocation à la limite au sein du
gouvernement, et auquel le technicien a répondu de façon musclée en
se présentant en conférence de presse vendredi après-midi avec ses
adjoints initialement nommés par le ministère, François Omam-Biyik
et Alioum Boukar. Les mêmes qui endossent l’étiquette
d’indésirables vis-à-vis d’Eto’o, qui les évincés du staff. Affaire
à suivre…
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