Eto’o réagit enfin à la crise !

Moins en vue depuis l’éclatement de la crise autour du
nouveau sélectionneur, et encore plus depuis les obsèques de son
père, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a
enfin brisé le silence.

Il n’a publiquement pas pris parole depuis la nomination de Marc
Brys sur le banc des Lions Indomptables, perçu par lui-même comme
un affront au motif qu’il n’a pas été consulté en amont par son
ministère de tutelle. En effet, l’icône camerounaise Samuel Eto’o,
qui doit d’autre part gérer des problèmes liés
à des soupçons de trucage de matches
dans le
championnat local, a seulement réagi via de virulents communiqués
dans son bras de fer avec l’exécutif. Depuis quelques jours, c’est
son secrétaire général Blaise Djounang qui est au front dans
l’imbroglio entourant la liste des Lions Indomptables, même si
celui qui tire les ficelles reste l’ancien numéro 9 du Barça et de
l’Inter.

“C’est le Cameroun qu’il faut
regarder”

Alors que le “retour à la sérénité” semble enfin acté
avec la validation sans retouche
de la liste de Marc Brys
pour les matches face au
Cap-Vert et l’Angola comptant respectivement pour les troisième et
quatrièmes journées des éliminatoires du Mondial 2026, Samuel Eto’o
est enfin sorti de son mutisme pour les soins de Philippe Doucet.
Dans une conversation téléphonique avec le journaliste français,
l’ex-star a en fait botté en touche. “Maintenant, c’est le
Cameroun qu’il faut regarder et il faut se mettre au travail parce
qu’on a perdu déjà beaucoup de temps”
, a-t-il déclaré selon
notre confrère, se voulant concentré sur les prochaines échéances
de l’équipe nationale. Point final de ce feuilleton
rocambolesque ?

Décryptant la situation sur la chaine Canal+, Philippe
Doucet estime que le nerf de la guerre est le poste stratégique de
coordinateur général des sélections nationales confié à son ancien
secrétaire général, Benjamin Banlock, avec qui il est en froid.
“On ne sait toujours pas lequel (des adjoints) accompagnera
Marc Brys. Il y a un enjeu parce que les adjoints ne sont pas les
mêmes et puis il y a un autre enjeu, c’est que l’ancien secrétaire
général de Samuel Eto’o avec qui il est fâché a été nommé à la
coordination. C’est celui qui a l’argent et qui gère la sélection
nationale. Ça, c’est un casus belli”
, a analysé le
consultant.

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