Au Cameroun, les efforts de restauration menés par les communautés portent leurs fruits

L’espoir est qu’au fil du temps, les communautés forestières et agricoles développeront des alternatives pour une utilisation durable du paysage qui réduira la pression sur les ressources naturelles dans l’ensemble de la région, couvrant une zone cible de 53 000 hectares. 

Les projets font partie des investissements en cours mobilisés par le PNUE par l’intermédiaire du FEM et d’autres donateurs, pour promouvoir la protection et la gestion durable des forêts du bassin du Congo.  

S’étendant sur 530 millions d’hectares dans six pays, le bassin du Congo absorbe près de 1,5 milliard de tonnes de dioxyde de carbone par an, constituant ainsi l’un des plus grands puits de carbone au monde. Le bassin abrite également 70 % de la couverture forestière de l’Afrique et une espèce sur cinq de la planète.

La restauration des terres est un élément clé du thème de la Journée mondiale de l’environnement de cette année, le 5 juin. C’est l’un des principaux moyens d’apporter des solutions naturelles à l’insécurité alimentaire, à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci, ainsi qu’à l’appauvrissement de la biodiversité. 

Quelque 3,2 milliards de personnes, soit 40 % de la population mondiale, sont touchées par la dégradation des sols. Les personnes les plus durement touchées sont aussi celles qui sont les moins bien équipées pour y faire face : les communautés rurales, les petits exploitants agricoles et les personnes extrêmement pauvres. Un quart de la surface de la Terre a vu sa productivité réduite en raison de la dégradation des sols, ce qui affecte grandement la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance.  

« Le bassin du Congo est un biome d’importance mondiale que nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de perdre », déclare Doreen Lynn Robinson, responsable de la biodiversité et des terres au PNUE. « En s’attaquant aux facteurs fondamentaux de la déforestation et de la dégradation, tels que les pratiques agricoles non durables, ces projets contribueront grandement à améliorer la situation économique des femmes au Cameroun, tout en aidant à atténuer le changement climatique et à protéger la biodiversité. » 

 
Pour en savoir plus sur le travail du PNUE avec le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) dans le domaine de la biodiversité et de la dégradation des sols, contactez johan.robinson[at]un.org. 

Journée mondiale de l’environnement 
La Journée mondiale de l’environnement, qui a lieu le 5 juin, est la plus grande journée internationale consacrée à l’environnement. Dirigée par le PNUE et organisée chaque année depuis 1973, cet événement est devenu la plus grande plateforme mondiale de sensibilisation à l’environnement, avec des millions de personnes du monde entier qui s’engagent à protéger la planète. Cette année, la Journée mondiale de l’environnement met l’accent sur la restauration des terres, la désertification et la résistance à la sécheresse. 

Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030 
La Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030, menée par le Programme des Nations unies pour l’environnement, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et leurs partenaires, couvre les écosystèmes terrestres, côtiers et marins. Appelant à l’action au niveau mondial, elle rassemblera le soutien politique, la recherche scientifique et les moyens financiers afin d’intensifier massivement la restauration des écosystèmes. 


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