Manifestations. En Guinée, deux morts lors d’une grève générale face au “dédain” de la junte

Au moins deux jeunes ont été tués par balle par les forces de défense et de sécurité dans des banlieues nord de Conakry, à l’issue de la première journée de grève en Guinée, lundi 26 février. Tel est le bilan affiché par le site d’info Guinée Matin.

“Cette grève générale et illimitée a été déclenchée par [plusieurs centrales syndicales] pour exiger la libération du syndicaliste et journaliste Sékou Jamal Pendessa, la baisse des prix des denrées de première nécessité et la fin du musellement de la presse guinéenne”, rappelle son confrère Le Djely, qui a ’est rendu dans d’autres banlieues nord réputées frondeuses ce lundi. “Boutiques, magasins et banques, tous fermés”, constate le site guinéen.

“La capitale guinéenne transformée en ville fantôme”, abonde le quotidien burkinabè Aujourd’hui au Faso. Le centre des affaires de Kaloum étant également désert, il déduit que l’administration a “emboîté le pas au secteur privé”. Et se demande s’il n’est pas temps pour le président de la transition, Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir à la faveur du coup d’État du 5 septembre 2021, de se livrer à un “grand oral” pour préciser “quel cap prend la Guinée”.

Ce mouvement social a débuté une semaine après l’annonce de la dissolution du gouvernemen

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