38.000 foyers sont toujours privés d’électricité en France

Météo-France indique une fin de vigilance orange « vent » pour l’Aude et les Pyrénées-Orientales.

Sur toute la France, la vigilance orange « pluie inondations » ainsi que de la vigilance orange « vagues-submersion » ont également été levés.

En début de soirée, 38.000 foyers étaient privés d’électricité aujourd’hui alors que la tempête Benjamin, alors que les rafales de vent traversent encore la France, indique le ministre de l’Economie Roland Lescure sur France 2.

« À l’heure où je vous parle on est à 38.000 foyers encore privés d’électricité (…) on était à 140.000 ce matin », a-t-il déclaré au journal de France 2, disant espérer que la situation serait rétablie « très vite ».

Le ministre de l’Économie Roland Lescure avait déclaré à 17h30 que « 60.000 clients » étaient toujours privés d’électricité en France.

Trois hommes ont été blessés en fin d’après-midi au Havre, alors qu’ils réparaient un toit endommagé par la tempête, annoncent les pompiers de Seine-Maritime.

Selon les premiers éléments, deux d’entre eux auraient chuté alors qu’ils se trouvaient sur le toit. Le troisième a, lui, été impacté par la chute des deux autres victimes.

Deux hommes ont été transportés à l’hôpital, l’un, âgé de 78 ans, en urgence absolue et l’autre, âgé de 48 ans, en urgence relative.

Le troisième homme, également âgé de 48 ans, a été blessé légèrement et n’a pas été transporté à l’hôpital.

Michel Prosic, le préfet de Haute-Corse, annonce sur BFMTV qu’aucun « bateau ne circule depuis 12 heures, 90 % des vols sont annulés et un feu est en cours » à Volpajola.

Afin de garantir la sécurité de tous les habitants, il « appelle les concitoyens à éviter les déplacements et les activités en plein air ». Il ajoute: « Surtout évitez d’utiliser le feu en toute circonstance. »

Dans un communiqué publié sur Facebook à 19h45, la préfecture fait état de 1.300 foyers privés d’électricité « sur le littoral oriental, entre Bastia et Ghisonaccia ».

Elle précise que l’incendie à Volpajola est toujours actif et que trois hectares ont été détruits, mais qu’aucune « maison n’est menacée ».

Le vent s’est renforcé en Corse depuis cet après-midi. Une rafale à 168 km/h a été enregistrée à Cagnano, dans le Cap Corse. C’est la rafale de vent la plus violente observée aujourd’hui.

Météo-France annonce que seuls deux départements restent en vigilance orange pour le vent ce soir. Il s’agit de la Corse-du-Sud et la Haute-Corse.

Prudence dans ces départements car des rafales jusqu’à 170 km/h sont attendues, notamment sur le Cap Corse.

Le ministre de l’Économie Roland Lescure déclare qu’à 17h30, « 60.000 clients » sont toujours privés d’électricité en France.

Il appelle également à la prudence, « alors que l’épisode n’est pas terminé ».

Un touriste allemand, qui se baignait dans une rivière à Galeria en Corse, est mort.

« Il a été surpris par la montée rapide de l’eau alors qu’il se baignait en rivière avec son épouse et leurs 2 enfants », indiquent les pompiers sur Facebook.

Ces derniers ont été secourus.

La Direction générale de l’aviation civile annonce que « le trafic aérien est perturbé au départ et à l’arrivée des aéroports situés à proximité du littoral ».

Elle précise que « des retards et des annulations sont à prévoir ».

La DGAC conseille aux voyageurs de se rapprocher des compagnies aériennes.

Laurent Nuñez annonce, depuis la cellule de crise du ministère de l’Intérieur, qu’une personne a été blessée « plus sérieusement ».

« Il s’agit d’une sapeur-pompier en Gironde », affirme-t-il, mais « ses jours ne sont pas en danger ».

Six autres personnes ont été blessées plus légèrement.

Les départements de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de la Seine-Maritime, du Cantal et la Corrèze repassent en vigilance jaune.

En revanche, les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme, des Alpes-Maritimes, de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud, restent en vigilance orange pour le vent.

Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, est arrivé à la cellule de crise pour faire un point sur la situation.

Le vent commence à se renforcer en Corse, cet après-midi. Des rafales de l’ordre de 120 à 140 km/h sur la Balagne et jusqu’à 160 à 170 km/h sur le Cap Corse sont attendues.

Quatre marins d’un bateau de pêche se sont retrouvés en difficulté au large de Ouistreham mercredi soir, indique la préfecture maritime dans un communiqué. Après une panne moteur puis une collision, en pleine tempête, ils ont dû être secourus.

Après une première tentative infructueuse, les marins ont pu être hélitreuillés et emmenés sur la terre ferme. Ils ont été pris en charge par les pompiers.

« Ils vont bien », indique sur BFMTV Tanguy Armanet, porte-parole du préfet maritime Manche mer du Nord.

Leur bateau a, lui, pu être remorqué grâce à la SNSM. Il est arrivé au port de Ouistreham ce midi.

Le maire Modem de Lacanau, Laurent Peyrondet, annonce que « les vents sont en train de décroître » et « qu’aucun dégât majeur » n’est à déplorer.

« Il y a eu des rafales autour de 130 km/h sur le front de mer », précise-t-il. L’accès à la plage reste d’ailleurs fermé.

« L’inquiétude était sur le massif forestier. On a de la chance, parce qu’on sort d’une période de sécheresse et les sols ne sont pas imbibés d’eau donc les pins ne se couchent pas quand il y a des coups de vent », ajoute le maire.

La Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime, la Charente, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques repassent en vigilance jaune, indique Météo-France.

D’après le dernier bulletin à 14 heures, 11 départements restent en vigilance orange.

Il s’agit du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, des Alpes-Maritimes, de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud pour le vent.

La Seine-Maritime reste, elle, en vigilance orange pour vagues-submersion.

Enfin, le Cantal et la Corrèze sont en vigilance orange pour pluie-inondation.

Des études récentes « montrent que ces tempêtes – dites bombes météorologiques – vont s’intensifier à cause du changement climatique et on l’observe déjà », indique sur BFMTV Davide Faranda, climatologue au CNRS et co-auteur du 7ème rapport du GIEC.

« Par rapport au nombre total de tempêtes, les tempêtes explosives (ou bombes météorologiques) vont augmenter en nombre et vont être plus intenses », ajoute-t-il.

La SNCF indique, à 13 heures, « qu’une trentaine d’arbres sont tombés dont une dizaine a d’ores et déjà été dégagée par les agents de SNCF Réseau ».

SNCF réseau précise que « les premières reconnaissances de lignes sur lesquelles les circulations étaient interrompues vont commencer dans les Pays de La Loire après le passage de la tempête. D’autres suivront ».

Plusieurs centaines d’agents de SNCF Réseau sont mobilisés.

En fin de matinée, à 11h30, 140.000 foyers étaient privés d’électricité dans toute la France, principalement en Nouvelle-Aquitaine (40.000 foyers touchés environ) et en Auvergne-Rhône-Alpes (35.000 foyers), selon un dernier bilan d’Enedis.

Environ 15.000 foyers de la Bourgogne-Franche-Comté et 15.000 foyers d’Occitanie sont également privés de courant.

Sur les 9.000 foyers privés d’électricité en Gironde ce matin, environ 7.500 restent sans courant à 12h30, a indiqué la préfecture dans un communiqué à la mi-journée.

Deux personnes ont également été légèrement blessées durant la tempête: un conducteur de bus à la suite d’une chute d’arbre à Lormont et une femme sapeur-pompier lors d’une intervention.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus une trentaine de fois dans le département, principalement pour des chutes d’arbres et de câbles électriques.

Depuis midi, le maire de Nice a activé le poste de commandement communal et métropolitain de la ville. Le département des Alpes-Maritimes sera placé en vigilance orange « vent » de 14 heures à 18 heures.

La ville de Nice a également fermé ses parcs et jardin, ainsi que son sentier du littoral depuis midi.

« Quelques arbres couchés et quelques routes qui ont dû être dégagées » sont à déplorer à Fécamp, ville qui a « l’habitude » chaque année de subir une tempête, note le maire David Roussel sur BFMTV.

À Biarritz, peu de dégâts ont été recensés, notamment grâce à la prévention de la ville qui a installé des sacs de sable en bord de fronton pour éviter un phénomène de subversion.

Le vent a soufflé jusqu’à 120 km/h à Pontarlier (Doubs), endommageant ainsi des infrastructures. Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent du bois, de la tôle et d’autres débis qui ont été emportés par le vent. Le balcon d’une maison a également été détruit, et une voiture fortement endommagée.

Sur Facebook, la municipalité indique que les exposants de la foire Saint-Luc n’ont pas pu s’installer et que l’événement n’aura pas lieu ce jeudi.

La vigilance orange émise en raison de vents violents dans la Manche a été levée à midi. Le département est désormais placé en vigilance jaune.

En parallèle, de l’autre côte de la France, les deux départements corses passent quant à eux en vigilance orange vent. Elle est ative jusqu’à minuit en Corse-du-Sud et jusqu’à 6 heures ce vendredi en Haute-Corse

Le préfet de la Charente-Maritime indique sur BFMTV que 12.000 foyers sont privés d’électricité dans son département en cette fin de matinée. « Mais la situation évolue heure après heure », ajoute Brice Blondel.

Tous les trains sont également interrompus en Charente-Maritime.

« La situation est maîtrisée à ce stade » en Charente-Maritime, assure le préfet du département sur BFMTV. « On est encore au cœur du phénomène jusqu’à 14/15 heures », ajoute Brice Blondel.

Dans le département, aucun blessé grave n’est recensé, mais le préfet note « un certain nombre d’accidents liés à des branches tombées sur la route ou des arbres qui se sont couchés. »

Aucune route n’a été coupée, néanmoins « un arbre est tombé sur une voiture à Royan et a fait trois blessés légers mais pas d’hospitalisation ».

Les sapeurs-pompiers sont intervenus une trentaine de fois principalement pour des reconnaissances ou des bâchages de toiture.

Des arbres chutent dans plusieurs régions de France en raison des violentes rafales de vent qui balaye le littoral atlantique et au-delà. À Lorient (Morbihan), à Aillevillers-et-Lyaumon (Haute-Saône), à Butry-sur-Oise (Val-d’Oise) ou encore à Waquetin (Pas-de-Calais): plusieurs arbres ont été signalés sur les voies

De violentes rafales ont été enregistrées à travers la France cette nuit et ce matin, dépassant largement le cap des 100km/h. BFMTV a regroupé dans une carte les rafales maximales relevées de 2 heures à 10 heures du matin dans plusieurs stations météorologiques.

Depuis 11 heures, la Seine-Maritime est placée en vigilance orange vagues-submersion. L’alerte est active jusqu’à 16 heures.

La vigilance orange pour vent violent a été levée il y a une heure dans le département normand.

La Haute-Corse, qui sera placée en vigilance orange en raison de vents violents à midi, restera en alerte jusqu’à vendredi matin selon un dernier bulletin de Météo-France.

Pour l’instant, il s’agit du seul département français qui sera encore en vigilance orange demain. Cette dernière devrait y être levée pour 6 heures.

La vigilance orange vagues-submersion est désormais levée en Gironde, dans les Landes et dans les Pyrénées-Atlantiques et ce depuis 10 heures. Des importantes rafales de vent continuent toutefois de souffler sur ces départements et la prudence reste de mise.

La vigilance orange pour vent violent est en cours depuis 10 heures dans les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. Elle restera active jusqu’à 16 heures.

A contrario, la vigilance orange vent est levée dans le département de la Seine-Maritime. La vigilance pour vagues-submersion y subsiste encore.

En raison des vents violents, plus de 100.000 foyers français sont privés d’électricité à 8h30 ce matin, a annoncé Enedis. Ils sont principalement situés en Nouvelle-Aquitaine, avec 45.000 foyers sans courant.

15.000 foyers sont concernés en Bourgogne-Franche-Comté, et 15.000 autres en Auvergne-Rhône-Alpes. Plus de 1.000 techniciens Enedis sont mobilisés sur le territoire pour rétablir l’alimentation électrique.

Plus d’informations ici.

Au Havre, alors que la Transat Café L’Or 2025 se prépare au grand départ le 26 octobre prochain, le village et les bateaux sont à l’arrêt le temps du passage de la tempête.

« Cette nuit, ça a été compliqué », raconte le skipper Armel Le Cléac’h sur BFMTV. « Toutes les équipes avaient mis des personnes à bord des bateaux pour surveiller les amarrages. Ça a bien soufflé, notamment à 6 heures du matin et ça va durer toute la journée. »

Pour l’instant, la tempête n’a pas retardé le calendrier lié à la course.

Le pont de Normandie est fermé à la circulation « au moins jusqu’en fin d’après-midi », autant pour les véhicules que les piétons. « Sa réouverture est dépendante de l’amélioration des conditions météorologiques », prévient la préfecture.

Le pont de Tancarville est fermé à la circulation des piétons et des deux-roues mais les véhicules peuvent encore l’emprunter.

Tous les parcs, jardins publics et cimetières de Paris sont fermés aujourd’hui en raison de la tempête Benjamin. La capitale est placée en vigilance jaune vent violent.

Du côté de La Rochelle, la situation n’est pas inédite mais reste très intense. « C’est extrêmement violent, c’est monté jusqu’à 140 km/h au phare des Baleines sur l’île de Ré et sur le port à La Rochelle », décrit le président de la communauté d’agglomération de La Rochelle Jean-François Fountaine.

Il s’attend à voir de nouvelles rafales encore plus violentes dans la matinée, qui nécessiteront une grande vigilance. « On a déjà des arbres qui sont tombé dans l’ouest et le centre de la Rochelle. Des bus ont été bloqués par des chutes d’arbres ».

Les équipes municipales sont pleinement mobilisées à Lacanau, où la ville est prête à activer son plan communal de sauvegarde. « On a toujours de l’inquiétude, parce que les vents continuent de se renforcer, on est aux alentours de 110/115 km/h », confie Laurent Peyrondet, maire de la ville, à BFMTV.

Le maire est peu inquiet concernant le massif et l’intérieur des terres, malgré un pin tombé et un accident de voiture « sans gravité ».

« Mais sur le littoral, on est touché aussi par un phénomène d’érosion donc on surveille que le sable ne parte pas trop. »

La dépression Benjamin a été requalifiée en « bombe météorologique » ce jeudi. Ce terme est utilisé lorsque la pression atmosphérique au centre de la dépression diminue d’au moins 24 hectopascals (hPa) en l’espace de 24 heures. Cela provoque alors une tempête très violente.

Des chutes d’arbres sont aussi à déplorer dans les Landes. À Castets, un chêne a été déraciné par la force du vent devant l’Ehpad de la commune.

La ville de Fécamp a annoncé la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » de l’avenue de Lattre-de-Tassigny en raison de la chute d’un arbre sur la voie. « Les secours sont sur place », assure la municipalité sur ses réseaux.

C’est à Fécamp qu’a été relevée la plus violente rafale de vent de la matinée, enregistrée à 161 km/h.

Les vents violents arrivent dans l’après-midi dans les Alpes-Maritimes, qui seront placées en vigilance orange dès 14 heures. Certaines communes ont déjà pris leurs dispositions pour garantir la sécurité des administrés.

Cannes a donc fermé ses squares, jardins et parcs pour la journée. Même chose à Grasse ou encore à Antibes-Juan-les-Pins, où la ville a également décidé de ne pas ouvrir la fête foraine de la journée.

Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a assuré sur son compte X que « les services de secours sont pleinement mobilisés » dans plusieurs régions de France ce jeudi.

« Je suis attentivement la situation », a-t-il ajouté, appelant « chacun à la prudence ».

« À partir de 3 heures du matin, les tuiles ont commencé à bouger, les branches des arbres se casser », raconte à BFMTV le gérant d’un café à Lacanau (Gironde). Habitué à subir le vent en bord d’océan, Roger note tout de même que « cette fois-ci, c’est pas mal ».

« On sent bien que ça monte en puissance. Pour l’instant ça reste raisonnable mais il suffit d’une rafale ou deux pour tout casser ».

Les sapeurs-pompiers de la Gironde ont déployé des renforts pour la matinée. Le pic de la tempête n’a pas encore été atteint dans le département.

Pour garantir la sécurité des personnes, de nombreuses plages du littoral atlantique et normand sont fermées. C’est le cas à Lacanau (Gironde), mais aussi à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) où la ville a également fermé des routes, des parcs et des places de stationnement.

À Cherbourg-en-Cotentin (Manche), déjà victime d’inondations hier, même chose: parcs, jardins, plages et digues sont interdits au public.

La mer est agitée à Plobannalec-Lesconil (Finistère), en raison de la tempête Benjamin. Des photographies impressionnantes des vagues frappant les terres et un bateau de pêche montrent la violence des vagues et la puissance du vent ce matin.

Des rafales de plus en plus violentes sont enregistrées, notamment sur l’ouest de la France. À 7 heures, un coup de vent de 161 km/h a été relevé à Fécamp, en Seine-Maritime.

Des records de vent sont également enregistrés sur le reste du littoral, notamment à La Rochelle avec 119,6 km/h (contre 109,8 km/h pour le précedent record), ou encore à Cognac avec 107,6 km/h (100,8 km/h enregistrés précédemment).

Les sapeurs-pompiers de la Manche sont intervenus au moins 18 fois depuis 20 heures hier en raison de la tempête Benjamin. Onze de ses interventions concernent des inondations. Les sept autres concernent des objets ou des arbres tombés en raison des fortes rafales de vent.

Aucun blessé n’est à déplorer sur le territoire.

Le vent est très intense sur la côte de la Manche, où le pic de la tempête est attendu entre 7 heures et 9 heures. Des dégâts sont d’ores et déjà constatés: à Gouville-sur-Mer, un lampadaire a chuté sur la route. « Il est tombé à quelques mètres de moi », confie le maire François Legras à BFMTV, levé tôt ce matin pour constater de la situation.

« Nous avons eu une pointe de 118 km/h, nous allons fermer les axes en bordure de mer à la marée haute vers 8h50 pour ne pas que les habitants se mettent en danger. »

Les vents violents perturbent la circulation des trains en France, particulièrement sur les axes atlantiques. Des TER et TGV ont été supprimés sans substitution et d’autres lignes s’annoncent très perturbées.

Des difficultés de circulation sont attendues dans d’autres régions de France, notamment l’Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France ou encore le Centre.

La tempête Benjamin n’a pas faibli pendant la nuit du côté de la Charente-Maritime, où plusieurs arbres sont tombés sur des routes nationales et départementales. Des interventions sont en cours pour libérer les accès.

À Salles-sur-Mer, des rafales de 90 km/h ont été relevées: plusieurs bâtiments ont vu leur toit et leur devanture affaissée sous la pression du vent.

Environ 200 sacs de sable, de plusieurs dizaines de kilos chacun, ont été placés sur le fronton de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) pour éviter les dégâts liés aux importantes vagues attendues.

La baignade est également interdite.

La Seine-Maritime, déjà placée en vigilance orange vagues-submersion de 11 heures à 16 heures, entre également en alerte en raisons des violentes rafales de vent.

Météo-France a décidé de placer le département en vigilance orange vent dès 6 heures et jusqu’à 10 heures ce matin.

Un vent à 142 km/h a été enregistré sur l’île de Ré tôt ce matin, selon les derniers relevés. Bretagne et Normandie ont aussi été balayées par de violents vents au cours de la nuit. Jusqu’à 136 km/h ont été enregistrés en Seine-Maritime, à Cap de la Hève.

Dans la Manche, 135 km/h ont été relevés à Carterets, 120 km/h à Barfleur et 112 km/h à Cherbourg. Du côté de l’île de Groix (Morbihan), 130 km/h ont été relevés entre 2 heures et 3 heures du matin, bien que le département soit placé en vigilance jaune.

« Il existe encore une incertitude sur la trajectoire et le creusement de la dépression Benjamin », prévient Météo-France. L’évolution de la situation, notamment vis-à-vis des vents violents et des cumuls de précipitations, pourrait aboutir sur le passage en vigilance orange de plusieurs départements au cours de la journée.

Le dernier bulletin de Météo-France place le département des Alpes-Maritimes lui aussi en vigilance orange, pour « vent », de 14 heures à 18 heures.

Cette même vigilance a été levée ce matin dans le département du Puy-de-Dôme, touché par de fortes rafales pendant la nuit.

Météo-France a placé la Seine-Maritime, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques en vigilance orange pour des risques de vagues-submersion.

« Les vents forts d’ouest à nord-ouest génèrent de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer », expliquent les prévisionnistes pour qui « le risque sera plus marqué au moment des pleines mers ».

Dans un bulletin, Météo-France explique avoir relevé « des cumuls importants » dans le département de Corrèze, « couramment supérieurs à 40/50 millimètres sur les dernières 24 heures et 70 illimètres sur les dernières 48 heures ».

« On relève notamment sur les 24 dernières heures 81,7 mm à Bugeat, 69 mm à Meymac. Sur le département du Cantal même situation avec sur les dernières 24 heures avec 108,9 mm à Liorant et 109,5 mm à Saint-Jacques-des-Blats », écrit Météo-France.

De « très forts vents » ont également été enregistrés sur le Massif central.

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré au passage de la tempête Benjamin en France. Météo-France a placé 19 départements en vigilance orange pour des risques de vent violent, de pluie-inondation et de vagues-submersion.

« Des rafales de 100 à 120 km/h voire localement 130 km/h sont prévues sur le littoral, et de 90 à 110 km/h dans l’intérieur des terres sont attendues », préviennent les prévisionnistes.