Ce dimanche, les voiles se lèveront au Havre pour le grand départ de la Transat Café L’Or, nouvelle appellation de la Transat Jacques Vabre. Cette course en double réunira 74 bateaux répartis en plusieurs classes et parmi les concurrents, plusieurs visages familiers du littoral vendéen et ligérien.
La Transat Café l’Or, l’ex-Transat Jacques Vabre, s’élancera ce dimanche 26 octobre du Havre en direction de la Martinique. Cette route du café est une course à la voile en double (tous les deux ans) qui réunira cette année 74 bateaux dans différentes catégories, notamment les grands Imocas du Vendée Globe, les plus petits monocoques de la Class40, les grands trimarans Ultimes et les Ocean Fifty. Et plusieurs skippers de Vendée et Loire-Atlantique seront sur le départ.
Aux Sables-d’Olonne, le nom d’Arnaud Boissières évoque forcément le Vendée Globe. Le skipper, fidèle parmi les fidèles de l’épreuve, participera à sa dixième Transat, cette fois en double avec Benjamin Dutreux, 10ᵉ de la dernière édition du tour du monde en solitaire.
Une course plus courte mais « plus intense » que le Vendée Globe
Depuis le Vendée Globe, Dutreux a vendu son bateau à Arnaud Boissière et ils embarquent justement ensemble pour cette transatlantique. « C’est hyper motivant, surtout en double », confie Benjamin Dutreux à ICI Loire Océan, « après tant de temps passés seuls sur nos bateaux, ça fait du bien de naviguer en équipe. C’est une course plus courte qu’un Vendée Globe, mais plus intense. Finalement, tout est une question de curseur ».
Pour les deux hommes, cette traversée de l’Atlantique n’est qu’une étape vers un objectif plus lointain : présenter un projet performant pour le Vendée Globe 2028. « On cherche toujours un sponsor pour nous accompagner sur ce nouveau projet et sur tout le circuit Globe Series », précise Dutreux.
Malgré les années et l’amertume de l’abandon sur le dernier tour du monde après un démâtage, Arnaud Boissières garde la même flamme : « Ce n’est pas parce que j’ai abandonné le Vendée Globe que je raccroche. Arrêter aurait peut-être été la solution de facilité. Mais je veux montrer à mes enfants, à ma famille, qu’il faut continuer à se battre pour ses rêves (…) Ce bateau donne envie de naviguer. Et partager cette aventure avec Benjamin, c’est un vrai plaisir. On sait qu’on affronte une concurrence relevée, mais on a envie de faire une belle perf. »
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Manu Cousin en Imoca
Dans la catégorie Imoca, un autre représentant des Sables s’élancera : Manu Cousin, associé au Basque Jean-Baptiste Daramy.
Leur monture n’est autre que l’ancien bateau d’Arnaud Boissières, un voilier chargé d’histoire : « C’est une grande histoire ce bateau, raconte Cousin, construit pour Michel Desjoyeaux, il a ensuite appartenu à Armel Le Cléac’h, puis à Jérémie Beyou. Arnaud l’a mené sur le Vendée Globe, avant de démâter. Aujourd’hui, je l’ai récupéré et peaufiné. J’ai hâte de voir ce qu’il a dans le ventre ! L’objectif, c’est de le mener jusqu’au Vendée Globe 2028. Mais avant tout, il y a cette Transat à courir, et on compte bien l’amener jusqu’au bout.«
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