Où vont les 200 millions d’euros du gagnant qui veut protéger l’environnement ?

En décembre 2020, il avait intégré le cercle très fermé des grands gagnants de l’EuroMillions. Baptisé « Guy » par la Française des Jeux, cet homme, qui a choisi de rester anonyme par la suite, a fondé une association qu’il a appelée Anyama. Elle a pour vocation de soutenir des projets dans les domaines de la protection de l’environnement et de la santé, raconte Le Parisien.

Le gagnant des 200 millions d’euros est toujours « très satisfait » de son choix d’avoir voulu créer cette fondation. « Il me semble évident que cet argent est bien plus utile ainsi, que si je m’en étais servi uniquement à des fins personnelles », a-t-il confié dans un échange de mail avec le quotidien francilien.

Un soutien aux projets environnementaux

A travers Anyama, le joueur chanceux soutient une trentaine d’associations, dont les Gardiens du Haut Maroni, en Guyane. Guy et sa famille « épluchent les dossiers et sont décisionnaires, a détaillé Max Thillaye du Boullay, directeur général de la fondation. Ils se passionnent pour les associations et celles et ceux qui les portent. »

Parmi celles-ci, Cœur de forêt, qui aide les particuliers dans la gestion de leurs bois. « Quand on sait qu’en France, 75 % des massifs sont détenus par des petits propriétaires qui ne savent pas toujours bien que faire de ce trésor, le travail d’accompagnement de ces bénévoles est formidable ! », a expliqué un employé d’Anyama, par ailleurs ingénieur forestier.

Des associations ravies

La fondation a également commencé à épauler l’ONG Reclaim Finance qui se bat pour mettre fin au financement des énergies fossiles par l’argent des banques. Sa directrice a reconnu avoir d’abord été désarçonnée. « Je ne savais pas qui avait gagné quoi, mais j’ai compris qu’il s’agissait d’une importante fondation. C’est aussi l’opportunité d’avoir beaucoup d’impact », a-t-elle commenté.

Dans son envie d’aider d’autres associations, le gagnant des 200 millions d’euros est toutefois limité. « En France, on n’a pas le droit, même si on le souhaite et que l’on a un très gros patrimoine, de limiter la part d’héritage qui revient à ses enfants pour faire des dons, sauf s’ils vous donnent cette autorisation devant deux notaires. Cela freine la grande philanthropie ! », a précisé le directeur général de la fondation Anyama.

Juridiquement aussi, la fondation est restreinte dans sa marge de manœuvre. Elle peut utiliser uniquement les revenus générés par le gain touché, et non le gain lui-même. « Une rigidité qui nous empêche de réaliser beaucoup de choses », a déploré Max Thillaye du Boullay. Ainsi, pour le moment, 1,5 million d’euros ont pu être distribués.




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