Le Souvenir français n’oublie pas les « dissidents »

Le devoir de mémoire au Souvenir français ne s’arrête pas aux commémorations nationales.

En ce mois de juillet, Serge Barcellini, le président général du Souvenir français, relayé pour le cœur d’Hérault par François Colombier président pour le canton de Gignac, met l’accent sur « Les dissidents ».

Il fait ainsi particulièrement référence aux Antilles et à la Guyane française, qui ne seront pas occupées par l’armée allemande, mais sous le joug du gouvernement de Vichy.

Ces dissidents, ces résistants, seront près de 5 000 jeunes, à quitter la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique, pour rejoindre les îles anglaises de la Dominique, de Sainte-Lucie ou le Suriname en direction des États-Unis ou du Canada. Ils y subiront des stages de formation militaire et partiront ensuite rejoindre les formations combattantes en Europe.

Pendant des décennies la dissidence a été occultée, les combattants insulaires non considérés comme de vrais résistants. 80 ans après la guerre, ils sont enfin reconnus pour leur contribution à la guerre.

En avril Serge Barcellini, est allé sur la tombe de Masséna Desbonnes aux Saintes en Guadeloupe, mort au combat. François Colombier rend hommage à ces combattants et transmet pour la mémoire à ses adhérents les mots du président Barcellini.

Correspondant Midi Libre : 07 77 95 48 94

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