Lyon. Mégane est pom-pom girl et casse les clichés : « On n’est pas des nunuches »

Tout sourire, dans sa tenue de pom-pom girl, Mégane est particulièrement fière de présenter sa passion, transformée depuis peu en métier.

Malgré tout, la Lyonnaise a toujours un peu d’appréhension lorsqu’elle doit expliquer ce qu’elle fait dans la vie. La faute à tous les préjugés qui hantent cette pratique, importée des Etats-Unis et encore largement méconnue en France.

« C’est un vrai sport »

« Il y a toujours le cliché de la fille écervelée qui crie « donnez moi un A ! » et qui est juste là pour faire joli. Alors que c’est un vrai sport. Moi je créé des chorégraphies dynamiques, artistiques et féminines avec des filles qui ne sont ni des princesses, ni des nunuches ! », défend la jeune femme de 30 ans.

A la tête de Shines Academy depuis 10 ans, association qu’elle a fondée, Mégane coache une centaine de filles en France, dont une vingtaine à Lyon.

Avec son équipe, elle donne des prestations hautes en couleurs pour différents événements : matchs de basket et de football américain, compétitions de moto, festivals, salons, séminaires… Récemment, les pom-pom girls ont d’ailleurs accompagné le DJ Bob Sinclar lors de sa venue sur la place Carnot avec la radio NRJ. 

Une Academy étendue à plusieurs villes

Pour celle qui a commencé à coacher d’autres danseuses et à créer ses propres chorégraphies à l’âge de 15 ans, démocratiser la pratique et en (re)dorer l’image est important. 

Tout ce qu’on connaît des pom-pom girls en France, c’est à travers les films américains car ce n’est pas notre culture. Il faut que les gens voient vraiment ce qu’on fait.

En ce sens, la Shines Academy s’est étendue à plusieurs villes de l’Hexagone en plus de Lyon : Bordeaux, Montpellier, Annecy et Toulouse. Elle est également présente en Guyane française.

À la recherche de nouvelles recrues

Toujours à la recherche de nouvelles recrues, Mégane insiste néanmoins sur les qualités qu’il faut avoir pour faire partie de l’association : « être motivée, impliquée, dynamique et avoir l’esprit d’équipe ». 

Et la souplesse ? « Pas forcément, là aussi c’est une idée reçue », répond-t-elle du tac au tac avant de préciser que toutes ses chorégraphies sont adaptées à ses élèves. Alors pour celles qui n’ont jamais osé, c’est peut-être le bon moment d’entrer en piste…

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