Les 10 meilleurs albums de dance music de tous les temps

La dance music est tout une musique sur laquelle on peut danser, ce qui signifie quelque chose de différent pour chacun. Avez-vous besoin de pop chantante pour danser ? Du hardcore joyeux ? D’un funk irrésistible ? Certains albums sont conçus spécialement pour la piste de danse, comme l’entêtant et euphorique Renaissance de Beyoncé. D’autres deviennent des classiques de la dance music, même s’ils ont été conçus pour le genre d’écoute que vous avez l’habitude de faire à la maison. Même s’il est pratiquement impossible de se limiter à un genre aussi vaste, nous allons faire de notre mieux. Voici 10 des meilleurs albums de dance music pour votre plaisir nocturne.

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10. Flying Lotus – Cosmogramma (2010)

Commençons par quelque chose de cérébral. Cosmogramma, le troisième album de Flying Lotus, alias Steven Ellison, peut être qualifié d’IDM ou de « Intelligent dance music », mais il s’agit en réalité d’un genre à part entière. Cet album électronique expérimental a été enregistré peu après le décès de la mère d’Ellison et explore le deuil, le rêve lucide, les expériences extracorporelles et les rêves éveillés. Des concepts qui sont viscéralement ressentis dans ce pays des merveilles mêlant des sons glitch, des rythmes erratiques et des voix distordues.

9. Disclosure – Settle (2013)

C’est peut-être l’album préféré de vos amis qui vivent encore sur Facebook, mais le premier album de Disclosure, Settle, est un banger de dancefloor indéniable du début à la fin. “White Noise” ? “F for You” ? “You & Me” ? Tout y est. C’est un disque de danse très énergique, qui bouscule les genres, et un premier album assez stupéfiant, avec des invités de marque (Sam Smith, AlunaGeorge, Jessie Ware) et un son qui semble très abouti. Il n’y a rien de tel qu’un album d’été nostalgique.

8. Femi Kuti – Shoki Shoki (1998)

Autrefois dans l’ombre de son père, Fela Kuti, Femi Kuti s’est imposé comme une légende de l’afrobeat avec l’envoûtant Shoki Shoki. Mêlant danse, acid jazz, hip-hop et néo soul, tout en explorant les thèmes de l’identité noire et de la politique, cet album électrisant est une explosion continue d’énergie, avec des solos de saxo spectaculaires, des mélodies entraînantes et des lignes de basse profondes. Impossible de résister à la tentation de danser sur cet album.

7. Underworld – Dubnobasswithmyheadman (1994)

L’album Dubnobasswithmyheadman — titre mémorable — est le premier album d’Underworld après sa transition de la pop synthé à la musique de danse électronique. Le groupe le considère comme l’entrée dans sa deuxième phase. Ce disque épique et exubérant mêle acid house, techno et dub, pour un son hypnotique, stratifié et innovant. Il est perçu comme un point de repère dans les raves et un album clé qui a contribué à faire entrer l’EDM dans le courant mainstream.

6. Caribou – Our Love (2015)

Grâce à son premier single, “Can’t Do Without You”, sorti en juin, Our Love est en quelque sorte un album d’été, même si le reste de l’album est sorti en octobre 2015. L’album voit Dan Snaith s’appuyer sur le succès de son premier album en tant que Caribou, Swim, sorti en 2010, pour livrer un disque de danse plus intime, introspectif et complexe, qui mêle l’électronique au R&B et au hip-hop avec une curiosité enjouée et une grande concentration.

5. Deee-Lite – World Clique (1990)

Comme Deee-Lite vous en a averti sur ce qui est devenu l’un des morceaux de danse les plus célèbres au monde, “Groove is in the Heart”, lorsque vous écoutez leur musique, vous allez “danser et vous amuser”. Leur album World Clique, sorti en 1990, est un premier album audacieux et passionnant qui mélange avec bonheur le funk, la house et la soul. C’est un incontournable des clubs, un favori des karaokés et un classique incontestable.

4. Justice – Cross (2007)

Conçu comme un album “opéra-disco”, Cross (stylisé en †) de Justice a été décrit comme « foutrement tonifiant » – ce qui est évidemment un compliment. Le premier album du duo français est un mélange explosif et déroutant de distorsion numérique, de riffs percutants et de voix tordues, qui embrasse la house, la dance et la pop électronique (cette dernière étant plus particulièrement présente sur le bien nommé “D.A.N.C.E”). C’est un album qui fait fondre le cerveau et qui ne se relâche jamais, dans le meilleur sens du terme.

3. Beyoncé – Renaissance (2022)

Avec son septième album phénoménal, Renaissance, Beyoncé a voulu évoquer l’hédonisme et l’évasion de la culture des clubs, qui lui paraissaient à l’époque d’un autre monde, et célébrer la libération que la musique de danse a apportée tout au long de l’histoire, en particulier aux groupes marginalisés. Conçu pendant la pandémie, c’est un mélange de house, de disco, de pop, de R&B et de musique de danse noire postérieure aux années 1970. Renaissance a fait ce qu’il fallait, et même plus. Il est logiquement considéré comme l’un de ses meilleurs albums.

2. Chic – C’est Chic (1978)

On peut se demander si quelqu’un peut faire bouger une foule autant que la légende du disco Nile Rodgers. Un exploit particulièrement mis en évidence sur C‘est Chic, le brillant, émouvant et superbe deuxième album de son groupe Chic. Oui, il contient “Le Freak” (qui a été le single le plus vendu de l’histoire d’Atlantic Records pendant plus d’une décennie), mais le reste de l’album déborde également d’excès flamboyants, de grooves exaltants et de mélodies incroyablement accrocheuses qui vous obligeront à danser.

1. Robyn – Body Talk (2010)

Indéniablement l’un des meilleurs albums de dance-pop jamais réalisés, Body Talk de Robyn est tellement rempli de tubes qu’à sa sortie, les critiques ont dit qu’il ressemblait au best-of d’une artiste. L’album, dont la liste des titres comprend “Dancing On My Own”, “Hang With Me” et “Call Your Girlfriend”, parmi tant d’autres succès, mêle des mélodies euphoriques à des éléments de dancehall, des paysages sonores futuristes et des paroles mordantes sur le chagrin d’amour. C’est un album palpitant, que l’on peut apprécier en hurlant sur la piste de danse ou en rentrant seul dans le bus de nuit.

Initialement publié sur British GQ