TotalEnergies s’impose au Suriname. Son PDG, Patrick Pouyanné, a déclaré mercredi 6 septembre qu’il se rendrait la semaine prochaine dans ce pays d’Amérique latine voisin de la Guyane française et qu’il annoncerait à cette occasion une «bonne nouvelle» pour les projets pétroliers du groupe. TotalEnergies est notamment l’opérateur du bloc 58, au large des côtes du Suriname, sur lequel il a annoncé une découverte «significative» de pétrole et de gaz associé en février 2022. Au mois de mai 2023, il avait déclaré avoir pris une participation de 40% dans les blocs 6 et 8, situés à proximité du bloc 58, aux côtés de QatarEnergy et de la filiale de l’entreprise surinamaise Staatsolie, Paradise Oil Company.
«Nous disposons au Suriname d’un gisement de pétrole suffisamment important pour lancer un projet d’exploitation en eaux profondes, mais je révélerai tous les détails au président du Suriname», a déclaré Patrick Pouyanné lors d’une conférence organisée par Barclays. Le PDG a également dit qu’il devrait annoncer de nouveaux détails sur les travaux d’exploration en cours de TotalEnergies en Namibie lors de la prochaine journée investisseurs du groupe, organisée à New York le 27 septembre.
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Alors que TotalEnergies s’est engagé à distribuer 35 à 40% de son cash-flow aux actionnaires «à travers les cycles», avec un niveau supérieur à 40% cette année, Patrick Pouyanné a en outre déclaré que ce niveau faisait l’objet d’un débat au sein du groupe, «positivement», en vue de la journée investisseurs.
Des ambitions climatiques insuffisantes
Jeudi 7 septembre, un rapport du groupe de réflexion Carbon Tracker analysant les ambitions climatiques des 25 plus grandes entreprises pétro-gazières a démontré que les efforts de ces dernières pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre sont largement insuffisants. Il estime que les objectifs de ces sociétés ne sont pas alignés sur ceux de l’Accord de Paris à l’exception de ceux de la compagnie italienne Eni.
TotalEnergies arrive en deuxième position en matière d’objectifs climatiques. «Nous estimons notamment que TotalEnergies, Repsol et BP sont plus progressistes que leurs pairs – tous ont pour objectif de parvenir à des émissions nettes nulles d’ici 2050, avec des objectifs intermédiaires de réduction absolue -, mais ils excluent tous les émissions provenant de certaines activités-clés», nuance le rapport.
Avec Reuters (Reportage Benjamin Mallet, édité par Blandine Hénault)
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