Lot : De l’or pour des parachutistes licenciés au CEP de Cahors

Les Phénix, sacrés champion de France, de voile contact, sont montés sur la 1^re marche du podium lors des Championnats qui se sont déroulés à Orléans.

Sébastien Caillon, Louis Marcellin, Doan Le Ngoc, Robin Gomard, Stéphane Meder (videoman) et Etienne Boudaille (remplaçant), licenciés au centre-école de Cahors ont décroché une première place lors des championnats de France en voile contact qui se déroulait à Orléans. Organisés sous l’égide de la Fédération française de Parachutisme ces championnats ont réuni plus de 40 compétiteurs du 31 août au 3 septembre 2023.

Les Phénix

Les 6 équipiers sont tous issus de l’équipe ambassadrice Phénix. Cette équipe compte environ 25 parachutistes. Sélectionnés parmi les sections air de parachutisme sportif (SAPS) ils contribuent au rayonnement de l’armée de l’Air et de l’Espace ainsi qu’au recrutement par le biais de représentations lors d’événements officiels ou de meetings aériens.

Les entraînements

Sur le tarmac de l’aérodrome de Cahors-Lalbenque, les Phénix viennent ponctuellement s’entraîner pour les futures compétitions ou meeting. Leurs voiles les amènent souvent en dehors des frontières (Pologne, Angleterre, Guyane…). Dernièrement, au mois de juin, ils ont fait le grand-saut au salon Le Bourget.

« Nous venons régulièrement au CEP de Cahors pour les entraînements qui se font sur 10 jours ainsi que 6 stages dans l’année. Nous sommes tous issus des 4 coins de la France. Mais ce collectif est très important. Comme lors de ce championnat, chacun a une place essentielle comme le vidéoman qui permet après visionnage de voir si les figures ont été bien réalisées » confie Sébastien Caillon, logisticien dans l’armée qui a fait partie de cette grande aventure.

Le championnat

L’équipe concourrait pour la voile contact à 4, considérée comme un sport de haut niveau. Lors des championnats, ils doivent réaliser 5 figures tirées au sort. Les 4 parachutistes et le vidéoman sont largués à 2 500 m. Le cycle doit être exécuté un maximum de fois, en un temps limité de 2 minutes.

Sébastien Caillon, tombé dans le parachutisme comme Obélix dans sa potion magique,  s’est d’abord lancé dans la précision d’atterrissage. Après un stage, la voile contact a été pour lui une évidence. Il conclut « J’aime beaucoup cette montée d’adrénaline. Le fait d’être tous ensemble accrochés pour réaliser des figures et savoir que l’on peut compter sur le collectif. Dans cet esprit, c’était bien que l’on ait pu aller se mesurer à d’autres compétiteurs en septembre ».

Le CEP de Cahors est régulièrement titré par les exploits de ses licenciés.

Marie-Françoise PLAGÈS

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