L’Opéra national de Paris en Guyane : l’excellence pour tous !

Après nous avoir fait découvrir le festival du film de guerre War on Screen à Châlons-en-Champagne, Marie Sorbier continue son Grand Tour et nous emmène avec elle à plus de 7000 km de la métropole pour une semaine spéciale consacrée à la Guyane. C’est à Cayenne, capitale de la Guyane française, situé en Amérique du Sud que se déroule pour la deuxième année consécutive le programme L’Opéra en Guyane mené par l’Opéra National de Paris.

Il s’agit pour l’institution de présenter l’excellence du ballet et du lyrique sur le territoire guyanais mais aussi de proposer des accompagnements pour les jeunes talents, des rencontres, des spectacles pour faire découvrir cet art singulier mais aussi peut-être pour nourrir des vocations. C’est ce qu’explique Alexander Neef le directeur de  l’Opéra de Paris : « Il y a aussi un travail ici qui, pour moi, est essentiel dans ce projet : c’est un travail sur l’égalité des chances. Cela permet de faire une contribution pour améliorer l’égalité des chances de jeunes ici, pour accéder, pas seulement à des emplois, mais aussi proposer des perspectives qui n’existeraient pas autrement.« 

Parmi les membres de l’Opéra national qui sont du voyage, on retrouve différents corps de métiers, comme des danseurs étoiles, des chanteurs, un chef de chant. Dans cet épisode Marie Sorbier suit ainsi un cours donné à de jeunes chanteurs par la mezzo-soprano Marie-Andrée Bouchard-Lesieur et le baryton Timothée Varon. L’occasion pour des jeunes de mieux découvrir leur voix ou de peaufiner leur technique. Et qu’il se passe aussi quelque chose à travers cette transmission en physique,  comme le raconte le chef de chant Félix Ramos : « Ce n’est pas un lien YouTube, ce n’est pas un CD, ce n’est pas quelque chose qui est hors d’eux-mêmes et qui vont écouter avec la distance et qui sera dans une bibliothèque du passé. Quand on est en live, quand on produit un discours artistique, c’est pour qu’il y ait un vrai impact sur leur vie et pour que la discipline, elle, puisse continuer à vivre et avoir du sens. »