Le bar le K’Rio’K ouvre un nouveau chapitre à Boé

Il y a des enseignes qui suffisent à nourrir un CV. Et pour Jacques Kaddour et Romain Boyer, celle du K’Rio’K situe ces deux hommes au cœur de la nuit agenaise. La paire a régi pendant des années ce haut lieu de la fête et de l’amusement du Gravier. Ce n’est pas la seule adresse où les géolocaliser. Le…

Il y a des enseignes qui suffisent à nourrir un CV. Et pour Jacques Kaddour et Romain Boyer, celle du K’Rio’K situe ces deux hommes au cœur de la nuit agenaise. La paire a régi pendant des années ce haut lieu de la fête et de l’amusement du Gravier. Ce n’est pas la seule adresse où les géolocaliser. Le premier a aussi été aux manettes du Long Island et le second avait des parts dans le Barrio où, l’on s’en souvient, il tenait aussi les platines.

Bref, évoquer ces deux entrepreneurs fleure bon la nostalgie et les souvenirs. Mais ce n’est pas ce sentiment qui compte à présent. Tout le contraire. Quand bien même leur histoire commune apporte des garanties à ce nouveau bar d’ambiance, apéro, afterwork, lounge ou comme on voudra, prêt à ouvrir ce 31 octobre au fond de la rue Cambefort à Boé. Un bar, comme un clin d’œil à l’histoire, baptisé K’Rio’K.

De 17 à 23 heures

Une version modernisée et adaptée aux nouveaux goûts des consommateurs et, surtout, aux personnalités du duo. « Pourquoi nous sommes venus en zone sud, dans les anciens locaux du Cadran ? Parce qu’aujourd’hui, les gens n’hésitent pas à se déplacer. Les zones sont des quartiers à part entière, avec de la vie. Mais aussi parce que travailler dans les centres-villes signifie beaucoup de contraintes en matière de stationnement, de nuisances sonores et aussi de sécurité. Ici, nous avons un vaste parking privé, surveillé par un gardien, nous n’avons pas de voisins immédiats et à la ronde… », explique Romain Boyer.

Pour ces retrouvailles, les deux associés qui, en dehors d’une parenthèse récente, n’avaient pas retravaillé ensemble depuis 2007, ont calibré leur concept. « Un bar où prendre l’apéro, du bon vin, et manger des mets d’épicerie fine de producteurs artisanaux à des prix où l’on ne risque pas l’indigestion. Avec Romain, la nuit est notre métier. On sait ce que veulent les clients. Ils recherchent de la convivialité, de la sérénité, du confort, de la tranquillité, tout en passant un bon moment. Quant à nous, on sait ce que nous ne voulons pas. C’est pour cette raison que ce K’Rio’K sera ouvert de 17 à 23 heures, du mercredi au samedi », rappelle Jacques Kaddour.

Du son au top

C’est dans un bar en Amérique du Sud que l’idée de relancer un nouveau projet à Agen lui est venue. Romain Boyer a aussi beaucoup travaillé à l’étranger avant de rentrer au port. « Nous sommes ici depuis juin à faire des travaux. Avant, c’étaient des bureaux. Nous avons tout cassé pour faire un plateau de plus de 200 m². Nous avons déblayé 40 tonnes de gravats. Nous avons tout bâti nous-mêmes, comptoir compris, avec l’aide de copains. Et avec la surface extérieure et les autres locaux sur le site, nous allons pouvoir développer des activités complémentaires, des concerts plus grands. Nous diffusons tous les événements sportifs, nous inviterons des musiciens, des DJ’s et je vais aussi mixer. Nous avons un système de son au top et un projet de grande terrasse. Selon l’ambiance, nous pousserons peut-être le jeudi jusqu’à minuit et pourquoi pas quelques dimanches. »

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