Récemment installé à North Saanich, sur l’île de Vancouver, un artiste d’origine ghanéenne ambitionne de faire connaître l’afrobeat aux habitants de l’île.
Le rêve de Poncho commence à se concrétiser, car il a déjà réussi à faire danser les étudiants de l’Université de Victoria (UVIC). Son disque à une seule chanson par face, Jah Day, a récemment été numéro 1 du classement international de la station du campus, CFUV.
Eric Ansah, son nom civil, veut se faire une notoriété sur l’île de Vancouver en diffusant les notes effrénées de sa musique afrobeat. Ce courant musical d’origine d’Afrique de l’Ouest mêle des rythmes et chants africains à des genres afro-américains tels que le jazz et le funk.
Des artistes internationaux d’origine africaine ont d’ailleurs permis de faire mieux connaître l’afrobeat ces dernières années, notamment les Nigérians Rema et Burna Boy.
La cérémonie des MTV, célèbre messe musicale américaine au cours de laquelle des prix sont décernés pour récompenser les meilleurs vidéo-clips, a ajouté cette année une catégorie Meilleure vidéo de musique afrobeat. La cérémonie des Grammy a de son côté ajouté une catégorie pour récompenser la meilleure prestation musicale africaine.
Mourir d’envie
de faire découvrir l’afrobeat
Poncho a grandi au Ghana, où l’afrobeat est un style majoritaire, mais il assure que sa musique se démarquait. Depuis qu’il est installé à North Saanich, il trouve que son style se démarque davantage. J’ai tenté de rencontrer des personnes qui jouent elles aussi de l’afrobeat, pour proposer des collaborations, mais je n’ai trouvé personne
, déplore Poncho.
Il admet qu’il se sent parfois isolé sur l’île de Vancouver, et que des personnes l’ont encouragé à déménager vers Vancouver ou Toronto.
Vancouver n’est pas le centre du monde
, rétorque Poncho, Il y a des personnes qui veulent pouvoir vibrer sur l’île de Vancouver, qui veulent s’amuser, entendre de l’afrobeat ici.
Poncho considère que sa musique transmet un message apaisant. Mes chansons parlent des difficultés de la vie, mais en fin de compte, il faut apprendre à lâcher prise et danser est une solution.
L’artiste a récemment démissionné de son emploi pour se consacrer à sa musique, un choix que peu de personnes comprennent, selon lui.
Il n’a pourtant pas le choix, dit-il. Quand je vais me coucher, je peux à peine dormir parce que je brûle d’impatience. C’est plus fort que moi. Je meurs d’envie de faire découvrir ce qui m’anime.
Avec les informations de Rohit Joseph et de l’émission All Points West.
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