Nouveaux locaux : les Tricots Saint-James veulent poursuivre leur croissance en France et à l’international

Des ateliers des Tricots Saint-James, sont sortis 1.300.000 marinières en coton, pulls et vestes en laine en 2022. un chiffre qui augmente chaque année. « En 10 ans, nous avons eu une très belle progression puisque que nous commercialisons 60% de pièces en plus aujourd’hui« , commente Luc Lesénécal, le président des Tricots Saint-James. Le chiffres d’affaires a lui aussi grimpé de 34 millions en 2013 à 55 millions d’euros aujourd’hui.

Pour suivre la cadence, l’entreprise a fait le choix de reconstruire et de doubler la surface de son entrepôt logistique « puisque c’est à partir d’ici que nous livrons l’ensemble de nos clients, aussi bien en France qu’à l’étranger« . Avec ses nouveaux bureaux, cela représente un investissement de six millions d’euros.

Depuis les ateliers de Saint-James, les marinières sont expédiées en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et bientôt peut-être en Amérique centrale.
Depuis les ateliers de Saint-James, les marinières sont expédiées en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et bientôt peut-être en Amérique centrale. © Radio France
Lucie Thuillet

Se développer en Amérique du sud, au Mexique, à Dubaï

Lu Lesénécal s’attend à des années 2023 et 2024 plus difficiles au regard de la conjoncture économique, mais se donne pour objectif 2033. D’ici là, il espère ouvrir d’ici là une trentaine de nouvelles boutiques en France et à l’international.

« L’export représente 40 % de notre activité aujourd’hui et notre ambition est de le mener à 50 %, sans pour autant abandonner notre croissance en France. Donc, nous partons prospecter de nouveaux marchés comme l’Amérique du Sud, Dubaï, le Mexique, sans oublier l’Europe. Après l’Espagne, nous allons nous développer au Portugal, Suède, Danemark, Finlande, etc.« 

Tricots Saint-James emploie 300 salariés dans le sud-Manche et une centaine de salariés dans ses boutiques.
Tricots Saint-James emploie 300 salariés dans le sud-Manche et une centaine de salariés dans ses boutiques. © Radio France
Lucie Thuillet

Un nouvel atelier de confection

Pour augmenter la capacité de production, la marque envisage aussi de se rapprocher de l’un de ses six sous-traitants historiques qui l’aident à confectionner des marinières, sans en dévoiler encore le nom ni le lieu. « Nous avons décidé de s’associer avec l’un d’entre eux pour pouvoir construire un atelier de confection conséquent qui, à terme, emploiera 40 personnes.« 

L’entreprise veut également développer de nouveaux concepts, comme le café Saint-James qui vient d’ouvrir en Corée une boutique où l’on trouve également d’autres produits normands.

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