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Sur la rue Saint-Jean à Caen (Calvados), souffle un air d’Amérique du Sud. Le restaurant Amalia a ouvert ses portes. Il est géré par Lisa et David. « Amalia est le prénom de l’arrière grand-mère de David, elle avait un restaurant au Vénézuéla », expliquent-ils.
Entre Caen, le Venezuela et l’Australie
Lisa est originaire de Caen et David du Venezuela, mais c’est en Australie qu’ils se rencontrent. Après des études de gestion et un emploi en tant que contrôleuse de gestion, Lisa décide de partir en Australie pour trois mois, afin de voir du pays et d’apprendre à parler anglais.
Son voyage se prolonge et elle rencontre David, jeune chef cuisinier passionné par son métier. Ils se marient. Débrouillards et motivés, ils font plusieurs ouvertures de restaurant en Australie. La vie là-bas leur plait beaucoup.
Mais la pandémie de Covid-19 les empêche de revenir dans leurs pays respectifs pendant deux ans et même plus pour David. Ils ressentent alors le besoin de se rapprocher de leurs familles. « Rentrer en France, oui, mais alors, on ouvre un restaurant », explique David.
Un restaurant pour 1 €
En mai 2022, ils sont de retour et immédiatement, ils mettent en route leur projet de restaurant vénézuélien à Caen, là où a grandi Lisa. Au cours de leurs recherches de locaux, ils tombent sur une annonce en ligne pour un restaurant en liquidation judiciaire à vendre pour 1€. Ils ont les clés le 16 novembre et aussitôt, ils se retroussent les manches.
Deux mois de travaux seront nécessaires pour nettoyer la cuisine, agrandir la salle qui compte désormais 30 couverts, construire le joli bar en bois et ses étagères garnies de plantes et décorer.
La couleur vert sombre aux murs est celle de l’Amazonie et le terra cotta représente toute la chaleur culturelle de l’Amérique du Sud.
Le bois omniprésent, les éléments de décoration, tressage et vannerie artisanales, les plantes vertes confèrent au restaurant une ambiance moderne, chaleureuse et naturelle.
Saveurs latino
Côté table, le chef David privilégie la qualité et tout est fait maison. On y retrouve les délicieux « vrais tapas », les entrées typiques telles que le guacamole servi avec chips de bananes plantain, les ceviches de poisson ou encore les empanadas. Une sélection de plats vient enrichir la carte : picanha de bœuf, cochono frito (échine de porc frite), poisson cuit en feuille de banane plantain, à partir de 15€. « Les plats que préparent David sont pour tout le monde, mais toujours avec une touche latino dans les cuissons, les sauces et les accompagnements. »
« Nous proposons une carte de boissons, de vins français et d’Amérique du sud, Chili, Argentine. Notre fournisseur était déjà un de nos partenaires en Australie. »
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