À la Une: Gaza sous le feu et la fumée des bombardements

« La guerre sans fin », titre en Une L’Orient-Le Jour. Sur l’image, un immense panache de fumée qui s’élève de l’enclave, plus haut encore que les immeubles. Un épais nuage de fumée grise fait aussi la Une du Français Le Figaro qui écrit « après la trêve, Gaza replonge dans la guerre ». Les combats ont repris vendredi 1ᵉʳ décembre dans l’enclave palestinienne. L’Orient-Le Jour reprend une enquête de deux magazines israélien et israélo-palestinien, qui explique pourquoi l’opération israélienne, dans ce conflit, est la plus meurtrière depuis la Nakba. Explications en trois points : « l’autorisation élargie de frapper des cibles non militaires, le relâchement des contraintes concernant les pertes civiles anticipées et l’utilisation d’un système d’intelligence artificielle pour générer plus de cibles potentielles ».

L’inquiétude des familles des otages israéliens

« La reprise des combats, de la violence et l’escalade me font peur », commente dans The Guardian, Shahar Mor Zahiro, dont l’oncle de 78 ans a été enlevé. « À chaque fois qu’une bombe tombe près de mon oncle, on sait qu’on peut l’entendre et nous avons peur pour sa vie ». Le média israélien Haaretz publie, lui, les photos des six otages israéliens « tués en captivité ».

Après la guerre à Gaza, « Israël prévoit de tuer les dirigeants du Hamas dans le monde entier », affirme le Wall Street Journal. « Les agences d’espionnage nationales ont une longue tradition d’assassinats ciblés » et, selon les sources du journal américain, ces services récoltent en ce moment des renseignements sur la localisation des dirigeants du Hamas à l’étranger. « La question désormais n’est pas de savoir s’il faut essayer de [les] tuer, mais où et comment », selon ces sources officielles.

Vladimir Poutine gagne-t-il la guerre en Ukraine ?

The Economist affirme que le président russe, pour l’instant, semble gagner la guerre. Une image en Une, le visage de Vladimir Poutine en noir et blanc, dont la partie haute du crâne est remplacée par des rouages de machine. « Son plus grand atout, écrit le magazine britannique, est le manque de vision stratégique de l’Europe ».

Et s’il paraît la gagner, cette guerre, c’est parce qu’il « a mis son pays sur le pied de guerre et renforcé son pouvoir. Il s’est procuré des fournitures militaires à l’étranger et contribue à retourner le sud de la planète contre l’Amérique ». Et surtout, Poutine « sape la conviction de l’Occident que l’Ukraine peut sortir de la guerre sous la forme d’une démocratie européenne florissante ».

États-Unis: George Santos expulsé du Congrès

Le républicain s’est illustré par des mensonges répétés et des délits financiers. « Un véritable enfant du mouvement Make America Great Again », commente le New York Times, dont l’éditorialiste se réjouit : « si le jour béni où Trump sera envoyé dans une prison fédérale devait arriver, un seul de ses acolytes a gagné le droit de partager sa cellule, George Santos ». « Des problèmes avant même le premier jour », se souvient USA Today, qui rappelle qu’il avait trafiqué son CV, « en affirmant qu’il avait travaillé à la banque d’investissement Goldman Sachs » et même menti sur sa vie, déclarant que « sa grand-mère avait été victime de l’Holocauste ». Le Washington Post, lui, se souvient que George Santos a « dépensé de l’argent de sa campagne pour des produits Hermès, des abonnements sur OnlyFans et du Botox. » Ses frasques sont racontées dans de nombreux journaux, en Europe, en Amérique latine … « Après tout, conclut le Washington Post, qui n’aime pas parler de George Santos ? »

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