À Nantes, ils dénoncent les «atrocités» liées à l’exploitation des minerais au Congo

Quelques dizaines de personnes étaient réunies samedi 17 février, à partir de 14 h 30, place du Commerce à Nantes, pour dénoncer l’exploitation des minerais, notamment le coltan et le cobalt, qui tue en République démocratique démocratique du Congo. Cette précieuse matière première se retrouve dans de nombreux appareils électriques – tablettes, portables, consoles – et la demande est exponentielle avec l’engouement pour les voitures électriques. 

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« On pleure nos morts en dansant », indique un homme, micro à la main, dénonçant « les atrocités » commises en République démocratique du Congo, pour l’exploitation des minerais indispensables aux appareils électriques. | OUEST-FRANCE

« On pleure nos morts en dansant », indique un homme, micro à la main, dénonçant « les atrocités » commises en République démocratique du Congo, pour l’exploitation des minerais indispensables aux appareils électriques. | OUEST-FRANCE

« Complices d’une certaine manière »

Les passants ont été interpellés par les danseurs au son des tambours. « Ce n’est pas un carnaval de joie. C’est ainsi que l’on pleure nos morts », indique un homme, micro à la main. Accusant les marques Apple ou Samsung d’exploiter les habitants sur place – notamment le travail des enfants creuseurs dans les mines. « Nous, consommateurs, nous rendons complices d’une certaine manière des atrocités qui se perpétuent au Congo, où les gisements très importants sont convoités », poursuit-il.

Un appel avait été lancé par des citoyens pour se réunir dès 13 h 30 pour dénoncer « des violations aux droits de l’homme ».

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