après l’explosion du principal dépôt, l’approvisionnement en carburants en question

Une semaine après l’explosion du principal dépôt de carburant à Conakry et la visite lundi 25 décembre du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, l’État s’est engagé à combler le manque en essence et en gasoil. Se posant la question de l’approvisionnement difficile du pays, les autorités ont multiplié les mesures : l’État a décidé de réquisitionner une partie des stocks des entreprises minières.

La semaine dernière, le Premier ministre Bernard Goumou affirmait que « cette crise allait prendre du temps » et décrivait « une tragédie » à plusieurs facettes, du fait des « services publics et du secteur privé à l’arrêt ».

La première urgence est l’approvisionnement en essence, le carburant le plus utilisé par la population, pour le transport des personnes et des biens dans le pays. Avec l’explosion à Kaloum, le prix de la course et des marchandises que les automobiles convoient augmente avec celui du carburant.

Selon les experts, la consommation quotidienne nationale d’essence s’élève à 2 400 m3 en moyenne. Or une quantité dix fois supérieure est partie en fumée lors de l’explosion du dépôt de Kaloum.

Les voisins de la Guinée au secours pour alimenter les stocks d’hydrocarbures

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