Au Cameroun, le gouvernement met en garde deux coalitions d’opposition

Le député camerounais Jean-Michel Nintcheu assure la coordination de la coalition de l’opposition Alliance politique pour le changement (APC). © MABOUP

Publié le 13 mars 2024

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« L’Alliance politique pour le changement (APC) et l’Alliance pour une transition politique au Cameroun (ATP) ne sont pas des partis politiques au sens de la loi […] ; ces mouvements clandestins ne peuvent mener aucune activité politique sur l’étendue du territoire », a indiqué Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale dans un communiqué.

Paul Atanga Nji, le ministre camerounais de l’Administration territoriale. © Maboup

Au Cameroun, Paul Atanga Nji, ministre… et dynamiteur de partis d’opposition

« Malgré le caractère illégal de ces mouvements, leurs promoteurs tiennent des réunions, des conférences de presse et des concertations dans l’optique de recruter de nouveaux adhérents », poursuit le texte.


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L’APC « prête » pour les élections de 2025

« De curieuses menaces » et un « communiqué qui transpire la panique » a réagi l’APC, se disant « prête pour affronter victorieusement les élections » de 2025. L’APC, que coordonne Jean-Michel Nintcheu, ancien député exclu du Social Democratic Front (SDF), compte cinq sièges à l’Assemblée nationale.

La coalition est née en décembre à Yaoundé, lors d’un congrès du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), principale force de l’opposition qui a porté Maurice Kamto à l’élection de 2018 (arrivé à la deuxième place, il a dénoncé une élection frauduleuse). Le MRC, qui avait boycotté les législatives de 2018, ne dispose pas d’élus à l’Assemblée.

Maurice Kamto, le président du parti d’opposition Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), ici en janvier 2020, à Paris. © STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

Au Cameroun, Maurice Kamto, rassembleur en chef avant la présidentielle ?

Paul Biya, 91 ans, dirige le Cameroun depuis plus de 41 ans. En juin 2023, Amnesty International a accusé son pouvoir d’avoir emprisonné « arbitrairement des opposants, des civils, des journalistes, des responsables de la société civile, et en les faisant juger par des tribunaux militaires en invoquant des actes de terrorisme. »

(Avec AFP)


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