Basket : Fin de saison pour la JDA Dijon qui termine sur une victoire face au Mans !

Ils se sont bien battus mais ça n’a pas été suffisant ! Les joueurs de la JDA Dijon ont vaincu Le Mans 87 à 77 ce samedi soir, devant un Palais des Sports plein à craquer et un public chaud bouillant. Un match très serré jusqu’au 3ème quart, où les Dijonnais ont repris l’avantage, alors qu’à la mi-temps, les deux équipes étaient à égalité, 48 partout.

Il y a eu un vrai changement d’état d’esprit des joueurs qui leur a permis de décrocher la victoire, selon Laurent Legname, l’entraîneur de la JDA Dijon : « On jouait très bien offensivement, mais on laissait cette équipe à plus de 55% de réussite en première mi-temps, avec 48 points encaissés », développe-t-il. « C’était impossible, il ne fallait pas que ça dure : c’était un match d’attaque et face à une équipe aussi offensive, c’était risqué, on avait plus de chances de perdre que de gagner ! Ils étaient efficaces sur ce qu’ils savent faire et on était toujours en retard, que ce soit sur les rebonds, sur les transitions, sur les 6 ou 7 premières secondes. »

Et c’est à la mi-temps que le changement radical a opéré : « On a vraiment été efficaces, à la fois sur les pick and roll, sur les fermetures de raquette, sur les 1 contre 1, on a mieux contré le rebond ! Ça nous a permis petit à petit de faire l’écart, et on a été très bons offensivement pour avoir un matelas de dix points. » Il salue la performance de ses joueurs, « qui ont tous apporté quelque chose de positif, que ce soit offensivement ou défensivement, à un moment ou un autre du match. On a pu assister à un vrai bon mach de basket et on finit sur une cinquième victoire d’affilée, face à une très bonne équipe ! »

Une fin de saison mitigée car la JDA rate de peu les playoffs

Une belle victoire, mais qui n’a pas permis à la JDA Dijon de remonter dans le top 8 et donc d’accéder aux playoffs. En effet, Saint-Quentin a battu Strasbourg 86 et 66, et Cholet l’a emporté sur Chalon-sur-Saône 84 à 77 : les deux équipes remontent donc dans le top 8, avec Le Portel. Dijon se retrouve à la 9ème place du classement. Le joueur Jacques Alingue reste quand même positif sur ce dernier match : « On n’a pas de regret : l’objectif c’était de gagner car si on avait perdu, célébrer le trophée de la Coupe de France après une défaite, ça aurait été très moyen », explique-t-il avec un sourire. « On voulait finir sur une victoire, pour montrer au public qu’on est là et qu’on se bat jusqu’au bout. On finit par une grande fête, et même si les playoffs ne sont pas là, on va essayer de voir comment travailler pour l’année prochaine, individuellement et collectivement, faire un retour sur soi-même pour revenir plus forts ! »

Mais il le reconnaît, cette année a été une saison un peu mitigée : « Bien sûr, en tant que compétiteur, les objectifs ne sont pas forcément atteints. Même si on finit avec un trophée, le plus important, c’était de terminer dans le top 8 pour accrocher une Coupe d’Europe l’an prochain et ramener la Coupe, donc là on a rempli un objectif sur deux. C’est pas mal mais ce n’est pas assez, mais il y a des facteurs qu’on ne maîtrise pas, comme les blessures cette année. Pour moi, les playoffs, on ne les manque pas sur le dernier match, mais sur l’ensemble de la saison. »

Les Dijonnais ont tout de même célébré leur victoire face au Mans avec leurs supporters, mais surtout le trophée de la Coupe de France, remporté il y a deux semaines face à Strasbourg. Le joueur Jacques Alingue a tenu justement à remercier le public de la JDA qui soutient ses joueurs sans relâche : « Franchement, on peut le dire la tête haute : on a l’un des meilleurs publics de France ! Le public est vivant, ce ne sont pas de simples spectateurs mais bien des supporters : dès que l’arbitre siffle quelque chose de litigieux, le public nous encourage, il reste derrière nous, donc je pense que les supporters y sont pour beaucoup dans nos victoires ! »

Il a d’ailleurs souligné combien ça jouait sur la performance en extérieur : « Il y a un vrai delta entre nos performances à domicile et à l’extérieur, on est plus forts à domicile et je pense que c’est grâce au public : il nous a soutenu dans les bons et dans les mauvais moments ! », conclut-il, reconnaissant.